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Six projets de longs métrages de langue française obtiennent du financement de Téléfilm Canada, pour un total de près de 8M$.

Six films francophones seront financés par Téléfilm

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MONTRÉAL — Six projets de longs métrages de langue française obtiennent du financement de Téléfilm Canada.

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L’organisme fédéral a précisé vendredi que le montant total du financement s’élève à près de 8 M$, et que les projets sélectionnés reflètent la parité hommes-femmes et représentent plusieurs genres et thèmes.

Parmi les films sélectionnés, on compte Arsenault et Fils, de Rafaël Ouellet. Comme le titre le laisse deviner, le long métrage raconte l’histoire de la famille Arsenault, qui tire profit de la chasse illégale et qui fait la loi depuis plusieurs générations dans un petit village du Bas-du-Fleuve.

Monia Chokri, qui s’est rendue à Cannes l’an dernier avec son film La femme de mon frère, obtient cette année du financement pour Baby-sitter, une adaptation d’une pièce de théâtre de Catherine Léger. On y retrouvera le personnage de Cédric, qui perd son emploi à Hydro-Québec après une blague sexiste qui devient virale. Il entreprend alors une thérapie et écrit Sexist Story, un livre qui se veut révolutionnaire et qui dénonce la misogynie. Nadine, exaspérée par l’introspection de son chum, elle-même en manque de rêve et d’adrénaline, se laisse alors tenter par les jeux étonnants initiés par la nouvelle et mystérieuse baby-sitter.

Maxime Giroux s’inspirera de l’affaire Norbourg dans son film, justement intitulé Norbourg. En 2001, à la Commission des valeurs mobilières du Québec, on ne parle que de Norbourg et de son jeune PDG, Vincent Lacroix. L’inspecteur de la Commission, Éric Asselin, reçoit le mandat de surveiller les activités de la firme. Plutôt que de remettre en question les opérations de Norbourg, Asselin se rapproche de Lacroix. Littéralement fasciné par lui, il quitte son poste d’inspecteur et devient bientôt le bras droit du financier. Ensemble, ils mettent sur pied un système frauduleux qui leur permettra de détourner des millions pour s’enrichir. Mais la fête ne pourra pas durer éternellement...

Christine Dallaire-Dupont et Nicola Lemay réaliseront de leur côté Béluga Blues, qui raconte l’histoire de Katak, un jeune béluga de petite taille qui s’en peut plus d’être la risée de son troupeau. Quand sa grand-mère lui confie qu’avant de mourir, elle aurait aimé revoir son amoureux qu’il n’a jamais connu, il décide d’exaucer ce souhait et part en secret vers l’Arctique pour retrouver ce grand-père légendaire.

Catherine Chabot et Myriam Bouchard seront derrière Lignes de fuite, dont la première signera aussi le scénario en compagnie d’Émile Gaudreault. Il s’agira d’une comédie dramatique dans laquelle on sera témoin des retrouvailles mouvementées de trois amies du secondaire.

Enfin, Chloé Leriche a obtenu du financement pour son film Soleils Atikamekw. Le film sera librement inspiré des rêves, impressions et souvenirs des proches des cinq victimes autochtones d’un accident survenu le 26 juin 1977. Une camionnette transportant sept personnes s’était alors échouée dans la rivière du Milieu, au nord de Saint-Michel-des-Saints, tuant cinq jeunes de la communauté de Manawan, tandis que les deux passagers non autochtones s’en tiraient.