Le téléphérique de la citadelle devrait être opérationnel à la fin de l’année
Retardé par le Covid-19, le chantier du téléphérique de la citadelle de Namur devrait être terminé avant la fin de l’année, a indiqué vendredi le bourgmestre de la capitale wallonne, Maxime Prévot (cdH).
Initialement, le téléphérique devait être opérationnel fin août ou début septembre. Avec le coronavirus, ce sont presque trois mois qui ont été perdus mais le chantier retrouve désormais son rythme de croisière. «Sous réserve d’éventuels imprévus, sa mise en service devrait donc être effective d’ici la fin de l’année», s’est réjoui Maxime Prévot.
«Actuellement, les travaux se concentrent sur le flanc de la citadelle et la station haute au niveau de l’esplanade. Il s’agit surtout de préparer l’arrivée des futurs pylônes, notamment en matière d’électromécanique», a-t-il ajouté.
En principe, le retard n’aura pas d’impact sur les finances de la Ville de Namur. «L’arrêt du chantier n’est pas une décision communale. Comme pour n’importe quel chantier en Belgique, c’est donc vers les niveaux de pouvoirs supérieurs que devrait se tourner l’entrepreneur», a souligné le bourgmestre.
Retour du téléphérique après près de 25 ans
La capitale wallonne a déjà eu un téléphérique entre 1957 et 1997. Situé désormais côté Sambre, le nouveau devrait être composé de deux wagons de trois cabines pouvant accueillir chacune six passagers dans un premier temps.
En 2017, après de longues négociations, le collège communal namurois a attribué le marché public au seul soumissionnaire, à savoir l’association des entreprises Franki, Poma et Labellemontagne. La concession, comprenant la maintenance et l’exploitation de l’ouvrage, leur a été octroyée pour une durée de 30 ans à dater de la signature.
La redevance payée par la Ville de Namur s’élèvera à 600.000 euros par an une fois l’ouvrage opérationnel. «Cela représente à peine 0,3% de notre budget communal, sans compter que près de la moitié du montant global fait l’objet de subsides de la Région wallonne», a rappelé Maxime Prévot aux détracteurs du projet. «Le téléphérique va, par ailleurs, être un formidable outil sur le plan touristique».
Le conseil communal namurois a également approuvé mardi le projet de reconfiguration de la place Maurice Servais, à côté de laquelle sera située la station basse du téléphérique. Les travaux devraient débuter au printemps 2021 pour se terminer durant l’été. Ce qui est actuellement un parking deviendra alors une place piétonne avec un kiosque et une fontaine sèche. Le budget s’élève à 1,6 million et est pris en charge à concurrence de 930.000 euros par la Wallonie.