Les Disques du fleuve, label orléanais, ont le flow

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Le clip Bisous Bisous, de Bisous magique, le groupe de Jeff de Clair a été entièrement tourné à Orléans en juillet 2019. © Saran REDACTION

Label indépendant et entièrement orléanais, Les Disques du fleuve viennent de fêter leur premier anniversaire avec la sortie de plusieurs albums et clips. Créée en mars 2019, la structure compte déjà une dizaine d’artistes à son catalogue.

Il y a un an, Les Disques du fleuve prenaient leur source à Orléans. Jeff de Clair, lui-même artiste amateur, s’est lancé le défi de créer ce label indépendant après sa rencontre avec un jeune auteur-compositeur-interprète chartrain, Nathan Leduc. Avant d’avoir essayé, sorti en mars 2019, est le premier titre qui lançait la structure.
Depuis, les Disques du fleuve ont ajouté une dizaine de musiciens et interprètes à leur catalogue, dont six ont sorti un album. À commencer par le duo orléanais Dinsha qui, confinement oblige, a publié le 1er mai un premier album en version numérique, Tu passes, sur toutes les plateformes.

Entièrement consacré à la batterie

Il y a aussi le batteur parisien Erick Borelva qui vient de publier The Joyful Noise, entièrement consacré à la batterie. Le duo orléanais de techno PFO, pour Pattern Factory Operators, a, de son côté, « une science de la machine comparable à celle d’un jazzman du jazz et de son instrument ».

Enfin, Bisou magique, le groupe de Jeff de Clair « à géométrie variable » a sorti, le 27 mai, le clip d’un nouveau morceau, Bisous Bisous, entièrement tourné à Orléans en juillet 2019, entre la place du Martroi et le pont de l'Europe.

 

Si le « mantra » du label orléanais reste la chanson française, Jeff de Clair, le manager, et ses associés, restent ouverts à tous les styles : « On ne produit que des artistes dont on est convaincu à 100 % du potentiel et de la qualité. En tant que label manager, il faut que les projets me parlent, me touchent », souligne Jeff de Clair. « Avec les Disques du fleuve, on travaille tous en tant qu’amateurs, mais des amateurs au sens propre du terme, à savoir dans l’amour de l’art. »

Au-delà de produire des artistes et de les accompagner dans le processus de création, Les Disques du fleuve « veulent laisser des traces pour demain, offrir cette musique au plus grand nombre. Et se jeter dans l’océan de l’humanité ». 

Katia Beaupetit