Minneapolis : le policier accusé de la mort de George Floyd interpellé

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Aux Etats-Unis, la ville de Minneapolis ne cesse de s'embraser. Le policier accusé de la mort George Floyd a été arrêté et inculpé d'homicide involontaire. Des émeutes ont éclaté après le décès de cet homme noir, asphyxié lors de son interpellation.

Ce vendredi, un journaliste de la chaîne CNN et son équipe ont été interpellé en direct, sans raison apparente, alors qu'il couvrait les émeutes.

"Nous pouvons reculer où vous voulez", a indiqué en vain aux forces de l'ordre le journaliste Omar Jimenez, "nous sommes en direct, replacez-nous où vous le souhaitez". L'homme est ensuite menotté, tout comme d'autres membres de l'équipe de production.

La chaîne CNN dénonce une atteinte à la liberté d'expression, alors que les journalistes s'étaient dûment présentés aux forces de l'ordre. Elle a fait savoir un peu plus tard que son équipe avait fini par être relâchée. Le gouverneur du Minnesota Tim Walz a présenté ses excuses.

Twitter a signalé un tweet de Donald Trump pour « apologie de la violence ». "Quand les pillages débutent, les tirs arrivent", avait lancé le président américain sur le réseau social, alors que les relations restent incandescentes entre forces de l'ordre et manifestants.

La garde nationale a été autorisée à intervenir lors de ce troisième soir de violences, qui s'est soldé par l'incendie de dizaines de bâtiments ; près de 500 hommes ont été déployés.

Ce vendredi, l'ex-locataire de la Maison Blanche Barack Obama a s'est exprimé sur la mort de George Floyd, qui ne doit pas être considérée comme "normale" aux Etats-Unis.

De nombreux Canadiens suivent avec "stupéfaction et horreur" les scènes de violences après la mort d'un Noir aux Etats-Unis, a estimé le Premier ministre Justin Trudeau, appelant ses concitoyens à lutter contre le racisme au Canada.