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Frédérique Vidal (à gauche), ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, était en visite ce vendredi à l'université polytechnique des Hauts-de-France de Valenciennes, ici sur le campus du Mont-Houy, à Transalley. PHOTO PIERRE ROUANET LA VOIX DU NORD - VDNPQR

Valenciennes: la rentrée universitaire ne se passera pas comme avant

Ce vendredi après-midi, Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, était sur le campus du Mont-Houy à Famars, où elle a participé à une visioconférence avec l’ensemble des présidents des cinq facs des Hauts-de-France. L’occasion d’évoquer le quotidien des étudiants et enseignants forcément bouleversé par le Covid-19.

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Voilà plusieurs mois que, pandémie oblige, les étudiants de l’Université polytechnique des Hauts-de-France, à Valenciennes, suivent des cours à distance, et passent même leurs examens de chez eux sur leur ordinateur ou sur ceux prêtés par la fac. Car une cinquantaine de PC portables ont été prêtés pour que les plus déconnectés puissent continuer leur cursus. En cette période d’examens, depuis le 18 mai et jusque fin juin, un premier recensement par SMS fait état, parmi les réponses reçues, de 7 % de « décrocheurs », qui n’ont pas pu répondre présents. Pour ces étudiants, une « session d’empêchés » est d’ores et déjà programmée pour septembre, nous précise la direction.

Pédagogie hybride entre distanciel et présentiel

Accueillie par le président valenciennois Abdelhakim Artiba, la ministre a pu dialoguer en visio avec « des gens très engagés » face à la crise, et pu observer que l’anticipation était bien lancée à Valenciennes comme ailleurs dans la région. Que les étudiants s’y préparent : virus ou pas, la prochaine année universitaire ne sera pas comme avant. Comme l’explique le vice-président Franck Barbier, la fac évolue vers un mode de pédagogie « hybride », entre présentiel et distanciel. D’ailleurs 150 ordinateurs de prêt supplémentaires ont été commandés pour la rentrée. L’étudiant sera toujours accueilli, mais en plus petit comité pour les cours. C’est peut-être bien la fin des amphis à 600 qui s’amorce, même si Frédérique Vidal a bien insisté : « Pour que l’enseignement à distance soit efficace, il faut maintenir des interactions » à la fac. Un nouvel équilibre à construire.

Pour s’inscrire aux formations, chacun l’a bien compris : rendez-vous sur le site internet de l’université.