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A l’Institut hospitalier universitaire de Marseille.
Photo Antoine d’Agata. Magnum Photos

Coronavirus : le savant et l’après

La pandémie a décuplé l’intérêt pour les sciences, mais elle a aussi souligné les difficultés du secteur : financement de la recherche en berne, focalisation sur des scientifiques stars, lien délicat avec les politiques…

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L’époque est paradoxale. Avec la crise du coronavirus, on n’a sans doute jamais autant parlé de sciences dans les médias comme dans les discours politiques. Le taux de reproduction, la tempête cytokinique, les anticorps protecteurs sont dans toutes les bouches. Et pourtant, la séquence n’est pas un triomphe de la raison. On sent comme un arrière-goût amer face aux querelles de personnes, aux instrumentalisations politiques et autres défauts d’organisation. Au point de se demander si la science française sort grandie de cette séquence.

Quand l’épidémie commence à se diffuser, l’envie de sciences est indéniable. Médias et politiques se tournent vers elle. Avec d’emblée un paradoxe : le Sars-CoV-2 n’a pas trois mois que, déjà, on demande aux scientifiques des réponses. «Un certain nombre de d’entre eux voit d’un bon œil d’être appelés au chevet de la France pour faire valoir l’importance de leur discours», note le philosophe des sciences Cédric Brun. Les premières failles apparaissent bie

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