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Anne Hidalgo, Martine Vassal, Gérard Collomb, Martine Aubry et Louis Aliot.(Montage AFP)

Municipales : les 10 points chauds du second tour

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Les négociations battent leur plein avant la date limite, mardi, du dépôt des candidatures pour le second tour des municipales du 28 juin. Voici 10 villes à suivre.

Près de 5.000 communes sur 35.000 dans l'attente d'un dénouement, 16 des 46 millions d'électeurs de nouveau appelés aux urnes : le 28 juin, le second tour des élections municipales devrait permettre de conclure ce scrutin trois mois après son report lié à la crise sanitaire. Depuis l'annonce cette semaine de la nouvelle date du vote, qui reste conditionné à l'évolution de l'épidémie ces prochains jours, les tractations politiques ont repris. La période de dépôt des listes candidates s'achève mardi à 18 heures. L'heure est donc à la finalisation des alliances de cet entre-deux-tours à la longévité exceptionnelle. 

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Pour rappel, les listes ayant obtenu plus de 10% des suffrages exprimés au premier tour peuvent se maintenir pour le second et les listes au-dessus des 5% peuvent fusionner avec celles encore en course. Voici un résumé de la situation dans 10 villes.

A Paris, Hidalgo s'entend avec EELV

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Anne Hidalgo, David Belliard et Cédric Villani(AFP)

Résultats du 1er tour, pour les listes ayant obtenu plus de 5% des voix* :

  1. Anne Hidalgo (PS et alliés), 29,33%
  2. Rachida Dati (LR), 22,72%
  3. Agnès Buzyn (LREM et alliés), 17,26%
  4. David Belliard (EELV), 10,79%
  5. Cédric Villani (dissident LREM), 7,88%

* résultats sur l'ensemble de la capitale, les listes pouvant se maintenir pour le second tour varient d'un secteur à l'autre.

La configuration du second tour. Le scrutin dans la capitale se déroulant secteur par secteur (avec à chaque fois un nombre d'élus au Conseil de Paris à la clé), les affiches de second tour diffèrent grandement. Mais la maire sortante est dans une situation favorable, après avoir viré en tête avec plus de 10 points d'avance dans 9 secteurs sur 16 encore en jeu. Elle a conclu dans la nuit de lundi à mardi un accord avec les écologistes de David Belliard, qui était en position de se maintenir dans 10 secteurs. EELV devrait notamment récupérer une mairie d'arrondissement.

Il n'y aura toutefois pas d'accord entre Anne Hidalgo et le député ex-LREM Cédric Villani, qui a franchi la barre des 10% uniquement dans le 14e arrondissement. Le mathématicien a décidé de se maintenir et ne ralliera pas non plus son ancienne famille politique.

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A droite, Rachida Dati est déjà élue dans le 7e arrondissement mais va devoir faire une remontée spectaculaire dans les arrondissements décisifs pour prendre l'Hôtel de ville, comme les 12e et 14e. Avec l'appui d'En Marche? Si des rapprochements étaient un temps évoqués localement, l'ancienne ministre refuse toute alliance qui impliquerait le retrait de son parti. Ce qui empêche toute fusion dans le 5e par exemple, où la maire sortante Florence Berthout, ancienne patronne de la droite parisienne ralliée à Emmanuel Macron, est arrivée en tête.

A Marseille, la droite peine à surmonter ses divisions

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Martine Vassal à Marseille(AFP)

Résultats du 1er tour, pour les listes ayant obtenu plus de 5% des voix* :

  1. Michèle Rubirola (gauche, soutenue par le PS, le PCF et FI), 23,44%
  2. Martine Vassal (LR), 22,32%
  3. Stéphane Ravier (RN), 19,45%
  4. Bruno Gilles (LR dissident), 10,65%
  5. Sébastien Barles (EELV), 8,10%
  6. Yvon Berland (LREM), 7,88%
  7. Samia Ghali (Divers gauche), 6,41%

* résultats sur l'ensemble de la ville, les listes pouvant se maintenir pour le second tour varient d'un secteur à l'autre.

La configuration du second tour. Après son score surprise obtenu le 15 mars, la liste du "Printemps marseillais" pourrait bien mettre fin à 25 années de règne de la droite, au moment où le maire Jean-Claude Gaudin passe la main. Michèle Rubirola peut déjà compter sur les renforts écologistes et les divisions persistantes à droite, malgré un rapprochement esquissé ce week-end.

La candidate investie par LR Martine Vassal et le dissident LR Bruno Gilles ont finalement décidé de s'entendre sur deux secteurs : la première soutiendra le second dans le 3e (4e et 5e arrondissements) et recevra en retour le soutien de son candidat dans le 4e (6e et 8e arrondissements). D'autres retraits pourraient être actés d'ici mardi. En revanche, la tête de liste LR dans le 2e secteur a annoncé maintenir sa candidature pour le deuxième tour des municipales, alors qu'elle était arrivée troisième juste derrière la candidate dissidente.

La partie s'annonce très serrée, puisque la prise de la ville se joue au total sur huit secteurs : la gauche est arrivée en tête dans les trois premiers, la droite dans les trois suivants, tandis que le RN tente de conserver son septième secteur et la sénatrice Samia Ghali, le huitième. Vassal, qui dirige le département et la métropole, a tenté un coup de poker en retirant sa liste chez cette dernière. Suffisant pour permettre à l'ancienne socialiste de l'emporter et d'éviter à la droite la perte de Marseille?

A Lyon, Collomb s'allie à la droite pour faire barrage aux écologistes

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Yann Cucherat, Gérard Collomb, François-Noël Buffet et Etienne Blanc(AFP)

Résultats du 1er tour, pour les listes ayant obtenu plus de 5% des voix* :

  1. Grégory Doucet (EELV), 28,46%
  2. Etienne Blanc (LR), 17,01%
  3. Yann Cucherat (LREM et alliés), 14,92%
  4. Georges Képénékian (dissident LREM), 11,98%
  5. Nathalie Perrin-Gilbert (soutenue par FI), 10,06%
  6. Sandrine Runel (PS et alliés), 7,01%
  7. Agnès Marion (RN), 5,42%

* résultats sur l'ensemble de la ville, les listes pouvant se maintenir pour le second tour varient d'un secteur à l'autre.

La configuration du second tour. Pour Gérard Collomb, c'est tout sauf les Verts. Patron de la ville depuis 2001, l'ancien ministre de l'Intérieur et pilier de la macronie a officialisé jeudi une alliance controversée avec la droite. Pour empêcher la victoire des écologistes, sortis en tête du premier tour dans huit secteurs sur neuf, LR s'est ralliée derrière la candidature de son poulain, Yann Cucherat. En contrepartie, Gérard Collomb renonce à briguer la métropole - autre scrutin à se dérouler au suffrage direct, également dominé par EELV (22,62%) - au profit de la droite conduite par François-Noël Buffet, qui est arrivée 2e (17,67%) juste devant lui (17,29%). Ce choix a été condamné jusque dans les rangs de La République en marche, qui a désinvesti Yann Cucherat, pourtant l'une des dernières chances de ce parti de prendre une grande ville.

Les écologistes gardent toutefois l'occasion de remporter une victoire historique. Ils ont reçu le soutien du PS et un accord a été annoncé lundi matin avec la liste de la gauche radicale. De son côté, le premier adjoint Georges Képénékian, brièvement maire lorsque Collomb était à Beauvau, se maintient et refuse toute alliance avec son ancien mentor et la droite. 

A Toulouse, le maire LR menacé dans un duel avec la gauche

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Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse.(AFP)

Résultats du 1er tour, pour les listes ayant obtenu plus de 5% des voix (en gras, les listes pouvant se maintenir) :

  1. Jean-Luc Moudenc (LR, soutenu par LREM), 36,18%
  2. Antoine Maurice (EELV, FI), 27,56%
  3. Nadia Pellefigue (PS, PCF), 18,53%
  4. Pierre Cohen (Génération), 5,66%

La configuration du second tour. Battu en 2008, redevenu maire en 2014, Jean-Luc Moudenc est à la croisée des chemins. Le maire de droite, qui gouverne actuellement avec des élus En marche, est en ballottage favorable après son score du premier tour, malgré une baisse de deux points par rapport au précédent scrutin. Mais l'élu est menacé par la liste de gauche "Archipel citoyen", de l'écologiste Antoine Maurice (7% en 2014). Ce dernier a reçu le soutien de l'ancien maire PS Pierre Cohen puis, lundi, a obtenu le retrait de l'autre concurrente de gauche qualifiée pour le second tour, Nadia Pellefigue. La socialiste n'est pas parvenue à un accord et ne sera pas élue mais laisse à ses colistiers la possibilité de fusionner avec la liste finaliste.

Vendredi, un sondage Ifop commandé par Archipel citoyen donnait Antoine Maurice vainqueur dans un duel face à Moudenc, mais battu en cas de triangulaire. 

A Montpellier, une élection imprévisible de bout en bout 

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Philippe Saurel, maire de Montpellier.(AFP)

Résultats du 1er tour, pour les listes ayant obtenu plus de 5% des voix (en gras, les listes pouvant se maintenir) :

  1. Philippe Saurel (Divers gauche), 19,11%
  2. Michaël Delafosse (PS-PCF), 16,66%
  3. Mohed Altrad (Divers), 13,30%
  4. Rémi Gaillard (Divers), 9,58%
  5. Alenka Doulain (FI), 9,25%
  6. Coralie Mantion (EELV et alliés), 7,42%
  7. Clothilde Ollier (Génération, PRG), 7,25%
  8. Patrick Vignal (LREM), 6,10%

La configuration du second tour. Difficile de voir clair dans les équilibres politiques montpelliérains. C'était déjà le cas avant le premier tour, avec la candidature de 13 listes dont certaines sans étiquettes ; ça l'est encore avant le second. Ancien partisan de Georges Frêche, soutien d'Emmanuel Macron, le maire sortant Philippe Saurel part avec une fragile avance. Le concurrent de son ancienne formation, le PS, a reçu le soutien d'EELV et est en discussion avec une plateforme menée par trois autres listes (Gaillard, Doulain et Ollier). De quoi permettre peut-être l'émergence d'un front anti-Saurel. Le milliardaire montpelliérain Mohed Altrad, président du club de rugby montpelliérain, semble plus isolé. 

A Strasbourg, écologistes contre marcheurs

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La candidate EELV Jeanne Barseghian (au centre) est arrivée en tête à Strasbourg.(AFP)

Résultats du 1er tour, pour les listes ayant obtenu plus de 5% des voix (en gras, les listes pouvant se maintenir) : 

  1. Jeanne Barseghian (EELV), 27,87%
  2. Alain Fontanel (LREM et alliés), 19,86%
  3. Catherine Trautmann (PS), 19,77%
  4. Jean-Philippe Vetter (LR), 18,26%
  5. Hombeline Du Parc (RN), 6,27%

La configuration du second tour. La capitale alsacienne, habituée aux alternances entre la gauche et la droite, pourrait bientôt avoir une nouvelle couleur politique. EELV en a fait l'une de ses principales cibles, tout comme la majorité macroniste, ralliée derrière le premier adjoint du maire PS sortant, Roland Riès. Mais les partis traditionnels ont encore leur mot à dire : le PS de l'ancienne maire Catherine Trautmann négocie avec les écologistes, et pourrait se rallier en contrepartie de la présidence de l'Eurométropole. Quant à la droite, elle devrait choisir son maintien au second tour plutôt qu'un appui aux marcheurs.

A Bordeaux, le maire LR en discussion avec LREM

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Le maire de Bordeaux Nicolas Florian, lors du premier tour.(AFP)

Résultats du 1er tour, pour les listes ayant obtenu plus de 5% des voix (en gras, les listes pouvant se maintenir) : 

  1. Nicolas Florian (LR, MoDem), 34,55%
  2. Pierre Hurmic (EELV, PS et alliés), 34,38%
  3. Thomas Cazenave (LREM), 12,69%
  4. Philippe Poutou (NPA, soutenu par FI), 11,77%

La configuration du second tour. Peu familière des municipales indécises, la cité bordelaise va connaître un second tour pour la première fois depuis la Libération. Le maire sortant, le juppéiste Nicolas Florian, n'a devancé que de 96 voix l'écologiste Pierre Hurmic. Au bout du suspense, il a finalement reçu lundi soir le soutien du candidat En marche, qui assurait quelques jours plus tôt qu'il se maintiendrait. Thomas Cazenave va tenter d'obtenir un groupe indépendant de 13 personnes en position éligible, selon son entourage.

La liste anticapitaliste de Philippe Poutou, elle, poursuit son chemin. Hors abstentionnistes, les autres réserves de voix possibles sont faméliques.

A Lille, Martine Aubry affrontera les écologistes

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Martine Aubry, le 15 mars à Lille(AFP)

Résultats du 1er tour, pour les listes ayant obtenu plus de 5% des voix (en gras, les listes pouvant se maintenir) : 

  1. Martine Aubry (PS et alliés), 29,80%
  2. Stéphane Baly (EELV), 24,53%
  3. Violette Spillebout (LREM et alliés), 17,53%
  4. Julien Poix (FI), 8,84%
  5. Marc-Philippe Daubresse (LR), 8,24%
  6. Eric Cattelin-Denu (RN), 6,84%

La configuration du second tour. Le sacre de Martine Aubry était quasiment acquis en cas de retrait d'EELV, principale concurrence à sa réélection pour un quatrième mandat et d'ordinaire dans sa majorité. Mais la maire a annoncé samedi qu'il n'y aurait pas d'accord avec l'écologiste Stéphane Baly. Les deux parties se renvoient la responsabilité de cet échec. EELV discutait également avec les Insoumis, qui ont refusé ce week-end de faire un choix entre les deux listes de gauche. Le second tour sera donc l'occasion d'une triangulaire avec également la présence de l'ancienne directrice de cabinet de Martine Aubry passée à En Marche, Violette Spillebout, qui a refusé une alliance avec la droite.

Au Havre, la gauche n'arrive pas à s'unir pour battre Edouard Philippe

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Edouard Philippe ici au Havre.(AFP)

Résultats du 1er tour, pour les listes ayant obtenu plus de 5% des voix (en gras, les listes pouvant se maintenir) : 

  1. Edouard Philippe (LREM), 43,59%
  2. Jean-Paul Lecoq (PCF-FI et alliés), 35,87%
  3. Alexis Deck (EELV-PS), 8,28%
  4. Frédéric Groussard (RN), 7,31%

La configuration du second tour. Ici, guère de suspense sur l'affiche du second tour depuis les résultats du 15 mars : ce sera un duel entre la liste conduite par le Premier ministre et celle du député communiste Jean-Paul Lecoq. Celui-ci espérait que l'union de la gauche fasse basculer la cité portuaire, ancien bastion du PCF passé à droite en 1995 et dirigé par Edouard Philippe de 2010 à 2017. Le PS local a suivi, mais les discussions avec le chef de file écologiste Alexis Deck n'ont pas abouti, faute d'entente sur le nombre de candidats écolos qui auraient pu rejoindre la liste fusionnée.

En cas de victoire, le chef de gouvernement ne prendra pas forcément le fauteuil de maire dans le cas où il resterait à Matignon. Il le laisserait dans ce cas là à celui qui est actuellement en fonction, le LR (suspendu) Jean-Baptiste Gastinne.

A Perpignan, un barrage anti-Aliot

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Louis Aliot, le 15 mars à Perpignan(AFP)

Résultats du 1er tour, pour les listes ayant obtenu plus de 5% des voix (en gras, les listes pouvant se maintenir) : 

  1. Louis Aliot (RN), 35,65%
  2. Jean-Marc Pujol (LR), 18,43%
  3. Agnès Langevine (EELV-PS), 14,51%
  4. Romain Grau (LREM et alliés), 13,17%
  5. Caroline Forgues (FI, PCF et alliés), 6,57%
  6. Clotilde Ripoull (Divers), 5,99%

La configuration du second tour. Ce sera un duel. Samedi, l'écologiste Agnès Langevine a annoncé son retrait pour faire barrage au Rassemblement national, qui a ici l'occasion de prendre sa première grosse ville depuis Toulon en 1995. Jeudi, le député En Marche Romain Grau avait fait de même. En duel, les chances de Louis Aliot sont plus minces face au maire sortant Jean-Marc Pujol, mais loin d'être inexistantes : le député frontiste a obtenu le double de voix que son adversaire le 15 mars quand, en 2014, il était sorti en tête du premier tour avec trois points seulement d'avance sur lui... avant d'échouer au second avec près de 45% des voix.