«Rentrée» des maternelles dès le 3 juin dans les écoles communales montoises

Si on s’accorde à trouver la rentrée bénéfique pour les enfants, on s’interroge sur la manière de procéder du Comité de Concertation.

Jeudi 28 mai, l’échevine de la Ville de Mons en charge de l’enseignement Catherine Houdart a réuni l’ensemble des directions de l’enseignement communal montois afin d’analyser les nouvelles mesures édictées par le Comité de Concertation du 27 mai dernier.

À la suite de cette rencontre, il a été convenu que les écoles communales montoises accueilleront tous les élèves des classes maternelles dès le mercredi 3 juin. Pour ce qui est de l’ensemble des classes primaires, à la date du 8 juin, une évaluation devra encore s’opérer la semaine prochaine sur base de la réalité de terrain.

D’accord sur le fond, incompréhension sur la forme

Sur le fond, la décision d’accueillir de «nouveaux» élèves dans l’enceinte scolaire ne souffre d’aucune discussion au sein du Pouvoir Organisateur de la Ville de Mons, considérant les bienfaits d’un retour sur les bancs de l’école pour les enfants. Cependant, la forme et la mise en œuvre posent question et suscitent de l’incompréhension.

«Nos directions, nos équipes éducatives, nos services communaux ont accompli un travail colossal depuis les mesures annoncées le 25 avril par le Conseil National de Sécurité. Les rentrées du 18 et 25 mai avaient été minutieusement préparées et avaient nécessité un investissement très important, tant sur le plan humain que financier», indique Catherine Houdart.

«Toutes les mesures opérationnelles nécessaires avaient été prises afin de garantir des conditions de sécurité optimales aux membres du personnel éducatif et aux élèves lors de la réouverture progressive des cours. Avec cette nouvelle circulaire du 27 mai, l’ensemble du travail réalisé a été balayé d’un revers de la main. Il faut donc pouvoir comprendre l’amertume et la colère qui s’expriment chez les acteurs de l’école. Je tiens à ce titre à les féliciter chaleureusement pour leur capacité de réaction», conclut-elle.