Xamax met la main sur Djourou et Kouassi
by Emile PerrinNeuchâtel Xamax FCS avait senti la reprise décidée par les clubs de Swiss Football League. Les «rouge et noir» ont mis la main sur les ex-Sédunois Johan Djourou et Xavier Kouassi.
La surprise de la journée de vendredi n’est pas venue d’où on l’attendait. Si, en fin de matinée, les clubs de Swiss Football League ont décidé que la saison irait à son terme, c’est de la manche de Jean-François Collet qu’elle est venue.
En fin de journée, le propriétaire de Neuchâtel Xamax FCS annonçait en effet les engagements du défenseur Johan Djourou et du milieu de terrain Xavier Kouassi.
Un sacré coup double qui utilise au mieux le règlement entériné par la Swiss Football League.
En effet, le président sédunois Christian Constantin avait fait grand bruit en début de semaine en engageant le… Xamaxien Geoffroy Serey Dié. Néanmoins, l’Ivoirien ne peut pas jouer avec Sion lors de la fin de cette saison.
Ils pourront jouer de suite
En revanche, les deux transfuges venus du Valais le pourront en raison de l’exception qui veut qu’un joueur ayant perdu son emploi à cause de la pandémie peut terminer l’exercice en cours ailleurs. C’est justement le cas des deux nouveaux Xamaxiens qui, rappelons-le, avaient été congédiés par Christian Constantin au début de la crise parce qu’ils avaient refusé le chômage partiel.
C’est donc avec deux hommes d’expérience que Neuchâtel Xamax FCS reprendra l’entraînement lundi. Pour mémoire, le défenseur central Johan Djourou (33 ans, 193 cm) a porté le maillot national à 76 reprises (2 buts), et a notamment évolué à Arsenal, Hanovre et Hambourg, disputant 99 matches de Premier League et 108 de Bundesliga.
Pour sa part, le milieu de terrain récupérateur (qui peut évoluer en défense centrale) Xavier Kouassi (30 ans) est arrivé en Suisse, à Servette, en 2009. Après 4 ans à Genève, il a pris la direction du Valais, qu’il n’a quitté que l’espace de la saison 2016-2017. Son compteur affiche 175 matches de Super League et 40 de Challenge League.
Leur engagement dépend encore de leur validation par les instances et la traditionnelle visite médicale.