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Réouverture des salles de sport : "il peut y avoir une contamination importante", reconnaît Franck BonarelCrédit Image : iStock | Crédit Média : Stéphane Carpentier | Durée : 07:35 | Date : 29/05/2020

Coronavirus : quelles seront les mesures sanitaires appliquées dans les salles de sport ?

INVITÉ RTL - Franck Bonarel, directeur général de Ken Groupe et des salles du Club Med Gym, détaille les conditions de la réouverture de ses salles de sport.

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Réouverture des salles de sport : "il peut y avoir une contamination importante", reconnaît Franck BonarelCrédit Image : iStock | Crédit Média : Stéphane Carpentier | Durée : 07:35 | Date : 29/05/2020

En zone verte, les Français vont peu à peu retrouver les salles de sport à partir de mardi 2 juin. Cela ne vaut pas pour l’Île-de-France, classée orange par les autorités pour la phase 2 du déconfinement.

Une distinction que comprend Franck Bonarel, directeur général de Ken Groupe et des salles du Club Med Gym. “On est tout de même un secteur particulièrement fragile du fait de la promiscuité des clients, explique-t-il au micro de RTL Soir ce vendredi 29 mai. Il peut y avoir une contamination importante dans un club de sport".

"C'est très heureux que nous puissions rouvrir à partir du 2 juin. Même si nous n'avons pas de précisions sur les dispositions précises de précautions à prendre pour la réouverture, je pense qu'on a tous anticipé depuis longtemps", ajoute-t-il. Concrètement, "au-delà du respect de la distanciation, du gel et des lingettes", Franck Bonarel va instaurer une limite du nombre de sportifs dans ses salles. 

Des "process lourds à mettre en place"

"C’est une grosse contrainte", reconnaît-il. Nous allons avoir "des cours limités en nombre de membres, condamner un appareil sur deux de cardio et de musculation, une douche sur deux, un vestiaire sur deux ou sur trois", énumère-t-il. Pour ce directeur général, ce sont "des process lourds à mettre en place, qui ont des conséquences". 

Les clients devront également réserver "leur accès au club à des créneaux bien spécifiques". Pour ce qui est des masques, ils seront fournis au personnel. "On va les encourager à les porter", explique Franck Bonarel. Pour les clients, le directeur général est moins assuré. La pratique du sport peut être rendue difficile. "On va attendre les directives", explique-t-il, prudent. Les masques anti-pollution, utilisés par les cyclistes notamment, sont une option envisagée.