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Photo Amandine Kuhlmann pour Libération

Du chant et des larmes

C’est une double coïncidence : un texte rencontre un événement et le public le comprend comme son sous-texte. Comment une chanson peut-elle soigner des blessures collectives et devenir la bande-son d’un traumatisme ?

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Lorsque surviennent des traumatismes, les artistes écrivent des chansons pour soulager leur vague à l’âme. Mais ces compositions peuvent-elles panser les plaies collectives ? «Est-il seulement possible de réparer l’irréparable ? interroge le musicologue David Christoffel, auteur de La musique vous veut du bien (PUF) et producteur à la radio suisse RTS. L’artiste éprouve la nécessité de s’exprimer depuis ce traumatisme. Mais ce qui peut être réparateur pour lui ne l’est pas forcément pour le public, son intention ne va pas forcément croiser le désir du réparé. En revanche, l’auditeur, lui, peut cristalliser un pouvoir de réparation sur une œuvre non faite pour ça. Il me semble impossible que la même œuvre puisse réparer les plus grosses blessures collectives. Notre rapport à la musique est tellement intime…» Ou alors, toujours selon David Christoffel, les gens doivent s’approprier une musique et lui donner des vertus allant bien au-delà des intentions de l’artiste et des circonstances i

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