OL : La Ligue des robots, Bruno Guimaraes effaré par la L1
Recruté par Juninho au mois de janvier dernier, Bruno Guimaraes a conquis tout le monde en l’espace de quelques matchs à l’Olympique Lyonnais.
Sans aucun doute, le Brésilien est amené à devenir le patron du milieu de terrain de l’OL la saison prochaine… à condition bien sûr d’être toujours présent dans la capitale des Gaules pour la saison 2020-2021. Et visiblement, un léger doute existe à ce sujet. Associé à de prestigieuses écuries telles que Barcelone ou encore Arsenal ces dernière semaines, l’international brésilien des U20 a répondu avec un soupçon de flou à une question posée par les journalistes d’UOL Esporte au sujet de son avenir. La réponse de Bruno Guimaraes ne manquera pas d’inquiéter les supporters, mais également les dirigeants de l’Olympique Lyonnais…
« Certaines équipes me suivent depuis un certain temps. Je pense que ce ne sont que des spéculations, ce sont des choses normales du football. Je ne peux pas dire ce que j’imagine pour mon futur. Pour le moment, je n’y arrive pas » a indiqué le milieu de terrain lyonnais, pas certain à 100 % de poursuivre sur les bords du Rhône. Au cours de la même interview, Bruno Guimaraes a également jugé la Ligue 1. « On dirait des matches de Libertadores (rires). Les matches sont très accrochés et les arbitres n’aiment pas trop siffler des fautes. Il faut penser très vite, il ne faut pas se cacher pour tenter un dribble. Il faut comprendre le style de jeu. C’est un championnat très physique. Il y a beaucoup de contacts. On dirait des fois que les joueurs sont des robots. Les gars ne cassent pas les lignes, tout est très synchronisé, organisé. Je pense que des fois, c’est une erreur parce qu’un joueur ne peut pas être un robot. Les joueurs doivent faire des actions différentes. Parfois, il faut faire un petit pont pour pouvoir faire une bonne passe après ». En espérant pour l’OL et la compétitivité de la L1 que Bruno Guimaraes sera toujours présent pour jouer face aux robots de la Ligue 1 la saison prochaine.