Climat : «Les espèces marines migrent vers les pôles six fois plus vite que les espèces terrestres»
Les organismes marins sont mieux capables de suivre la migration invisible des températures vers les pôles que les organismes terrestres, selon une étude du CNRS publiée lundi.
by Coralie SchaubDans une étude publiée lundi dans la revue Nature Ecology and Evolution, des chercheurs du CNRS montrent que la redistribution de la biodiversité en réponse au réchauffement climatique est six fois plus rapide en mer que sur terre. Entretien avec l’un des auteurs, Jonathan Lenoir, chargé de recherche CNRS en écologie, basé à l’Université de Picardie-Jules-Verne.
Des études scientifiques ont déjà montré que le changement climatique entraînait une migration des espèces. Quel est le principal apport de la vôtre ?
C’est vrai, de nombreuses études ont déjà montré qu’en réponse au réchauffement climatique, des espèces modifient leurs aires de répartition en se déplaçant vers les pôles en latitude et vers les sommets des montagnes en altitude. Pour retrouver des conditions climatiques favorables à leur développement et leur survie, elles suivent le déplacement des isothermes. Ces lignes qui unissent les lieux jouissant d’une même valeur de température moyenne annuelle (un peu comme des courbe
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