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Un logo de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). — GERARD JULIEN / AFP

L’ex-militaire arrêté à Limoges a été mis en examen et écroué

Selon les premières investigations, il avait effectué des recherches sur des lieux de la communauté juive à Limoges

L’homme de 36 ans acquis aux thèses de l’ultradroite et arrêté mardi à  Limoges dans le cadre d’une enquête antiterroriste, a été mis en examen et écroué ce vendredi après avoir été présenté à un juge d’instruction.

Aurélien C., un ancien militaire reconverti dans la sécurité et amateur d’armes, a été mis en examen pour « entreprise individuelle terroriste » et « infraction à la législation sur les armes en relation avec une entreprise terroriste », selon une source judiciaire.

Adorateur de tueries de masse

Cet homme, qui a participé au mouvement des « gilets jaunes », a été interpellé mardi matin après avoir diffusé des messages de plus en plus virulents sur les réseaux sociaux, selon une source proche du dossier. Epousant les thèses d’ultradroite et antisémites, il était promoteur du discours sur « le grand remplacement » et « se présentait en adorateur de Brenton Tarrant », l’Australien suprémaciste blanc accusé d’avoir tué 51 personnes dans deux mosquées en Nouvelle-Zélande en mars 2019, a rapporté une autre source proche du dossier.

Selon les premières investigations, il avait effectué des recherches sur Internet sur des lieux de la communauté juive à Limoges. Lors de la perquisition menée à son domicile, les enquêteurs ont retrouvé trois engins pyrotechniques sur lesquels des boulons avaient été collés, un fusil datant de la Seconde Guerre mondiale et des munitions, selon une des sources. L’agent de sécurité n’a, selon un salarié de l’entreprise où il travaillait depuis 10 ans, « jamais eu de souci, aucun écart ».

« Je crois que c’est quelqu’un qui était très seul. Il n’avait pas de rapport avec les collègues », a-t-il ajouté. Aurélien C. a toutefois déjà été condamné à deux reprises par la justice : à quatre mois de prison ferme en 2019 pour des menaces à l’encontre de militants de SOS Racisme et à cinq mois de prison avec sursis la même année pour acquisition et détention d’arme sans autorisation.

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