Basket: Passave, Ngouama, Dallo, qui sont les trois nouveaux joueurs du Portel?
Éric Girard, le manager du Portel, a présenté jeudi ses trois premières recrues. Toutes françaises comme le prévoit le nouveau projet.
by Publié leAvec six joueurs français déjà signés (sur un effectif total de dix), l’ESSM Le Portel version 2020/2021 aura un fort accent de Marseillaise. Outre le taulier Mangin, l’énigmatique Eliezer-Vanerot et le jeune Nseke Ebele, ils sont trois à rejoindre le club.
Le plus connu. Johan Passave-Ducteil, bientôt 35 ans. Champion de France avec Nanterre en 2013, connu de Girard depuis leur passage commun à Limoges. Gros nounours sympathique, leader de vestiaire, un mythe chez les supporters de Nanterre mais aussi et surtout un très fort attaquant (7 pts en 15 min avec Châlons-Reims, 11 pts en 21 min l’année précédente), petit mais très puissant pour un pivot. A souvent fait des misères au Portel.
Le plus étonnant. Boris Dallo, 26 ans. Un garçon qui arrive de Strasbourg, cador de la division où il jouait 23 minutes en moyenne. Séduit par le projet français, ce garçon a eu une carrière atypique, avide de ne pas rester dans un confort. À 19 ans, il quitte la France pour jouer l’Euroligue au Partizan Belgrade avec des hauts et des bas évidemment. Puis il ira jouer un an à Long Island (G-League), dans l’équipe réserve des Brooklyn Nets (NBA), où il ne sera pas ridicule (8 pts de moy.). Enfin, il connaîtra la Grèce. Pour Éric Girard, c’est « un plaisir de compter sur un garçon affamé, complet, qui apportera un certain leadership et joue sur les trois postes arrières. » Il voulait des responsabilités, il en aura.
Le plus revanchard. Mehdy Ngouama, 25 ans dans quelques jours, a un parcours atypique. Parti à 19 ans du centre de formation de Nancy pour vivre l’aventure américaine, il connaîtra des problèmes administratifs qui l’empêcheront de jouer dans le championnat universitaire. De retour en France à 22 ans, il se révèle à Denain avant de devenir titulaire il y a deux ans à Vichy-Clermont (Pro B). Ambitieux, il rêve de l’Élite, fait un essai à Monaco, explose un mois à Souffelweyersheim (17 pts de moyenne) mais choisit Nanterre, son club de cœur plutôt que Le Portel, venu aux infos. « Là-bas, il a été effacé (3 pts de moy.) mais son arrivée a réveillé les Américains. C’est un garçon avec du talent et du caractère, il me rappelle dans la mentalité un Begarin, qui n’avait peur de rien. Avec Mangin, c’est un peu l’eau et le feu. »