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Des "suppléments" Covid-19 chez le coiffeur ou le garagiste©PhillipeHuguen/AFP

Coiffeur, garagiste: 60 millions de consommateurs dénonce des "suppléments" Covid-19 abusifs

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Le magazine 60 millions de consommateurs met le doigt cette semaine sur des suppléments facturés depuis le 11 mai par certains commerçants. Ces surcoûts liés aux mesures d’hygiène imposées par la crise du Covid-19 sont considérés comme abusifs par certains clients.

Depuis la réouverture des commerces non-essentiels le 11 mai dernier, la vie des Français reprend peu à peu un cours plus ordinaire : les courses non-alimentaires, les visites chez le coiffeur ou en institut de beauté sont de nouveau possibles... parfois non sans frais.

De nombreux consommateurs ont ainsi signalé au magazine 60 millions de consommateurs des surcoûts imposés par les commerçants, liés à la lutte contre la propagation du virus. Selon le magazine, les garagistes sont particulièrement cités par des consommateurs en colère, mais également les coiffeurs, les instituts de beauté ou encore les dentistes.

Ces professionnels répercuteraient trop largement sur le ticket de caisse de leurs clients le coût de leurs équipements de protection (masques, visières, gants, blouses, panneaux en plexiglas, gel hydroalcoolique et autres produits désinfectants…) mais aussi le manque à gagner induit par le temps consacré au nettoyage et à la désinfection du matériel et de leur lieu de travail.

Garagiste : un "forfait désinfection" coronavirus à 49 euros
Une cliente dénonce notamment à 60 millions de consommateurs des frais de désinfection de 49 euros, qui lui ont été facturés sans préavis dans un garage Citroën. Une autre s’agace des 2,50 euros de taxe appliqués par une chaîne de salons de coiffure du Sud-Ouest : « Pourquoi ? Une simple fiole de gel sur le comptoir… et un lavage des fauteuils au Sopalin et au produit désinfectant. »

Un surcoût parfaitement légal
Sur BFMTV, une consommatrice s’interrogeait le 30 avril dernier sur la légalité de ces suppléments. « Je souhaite retourner chez mon coiffeur dès le 11 mai mais je suis un peu échaudée par un SMS qu’il m’a envoyé : un coût additionnel fixe de 3 euros correspondant aux frais de prévention Covid sera perçu pour chaque facturation », explique cette cliente.

La pratique est-elle légale ? « Oui », répond clairement BFMTV. Les coiffeurs fixent eux-mêmes leurs tarifs. Tant que ses clients sont prévenus en amont, le coiffeur peut facturer ce genre de surplus.