Hélène Darroze endettée mais sauvée par Top Chef ? "J'ai utilisé ces revenus"
Devenue porte-parole des restaurateurs malgré elle, Hélène Darroze continue de s'exprimer à travers les médias. Dans son édition du 28 mai 2020, c'est le magazine Society qui l'a mise à l'honneur. L'occasion pour la cheffe de revenir sur sa situation personnelle très compliquée.
La période est particulièrement éprouvante pour Hélène Darroze. Déjà fortement touchée par l'épidémie de coronavirus de part sa profession, la cheffe a également contracté le virus elle-même. Désormais guérie, elle n'a toutefois pas encore retrouvé la forme. C'est ce qu'elle confie lors d'une nouvelle interview accordée au magazine Society et parue jeudi 28 mai 2020. "J'ai encore pas mal de symptômes : fatigue, courbatures, maux de gorge, de tête. Ça va, ça revient, ça va, ça revient, et ça dure depuis deux mois", explique-t-elle.
Néanmoins, Hélène Darroze ne peut pas se permettre de lever le pied. Au contraire, elle puise dans toutes ses ressources pour tenter de sauver ses restaurants, The Connaught à Londres, La Jòia et Marsan à Paris. Sans rentrée d'argent et "endettée jusqu'au cou" comme elle le révélait dans les pages de Paris Match, l'as des fourneaux parvient tout de même à sortir la tête de l'eau grâce à Top Chef.
En effet, sans révéler son salaire pour son rôle dans l'émission, Hélène Darroze a expliqué à nos confrères de Society avoir été contrainte de piocher dans cette cagnotte. "Je vais vous le dire tout de suite : j'ai beaucoup utilisé ces revenus dans mes derniers investissements." Heureusement, la notoriété apportée par son rôle de chef de brigade dans la compétition de M6 lui permet de trouver des contrats ailleurs. "Top Chef, c'est aussi et surtout de la visibilité. Et à côté, des contrats d'image, de pub, des prestations extérieures. Par exemple, cuisiner à l'étranger pour de grandes marques de joaillerie, signer la bûche de Noël de Picard, ou travailler sur une ligne de casseroles", détaille-t-elle.
Reste que l'avenir de la restauration l'inquiète énormément et celle qui avait été désignée en 2015 meilleure femme chef au monde craint de nombreuses faillites à venir. "Ce qui me fait peur, c'est à la réouverture. Si les clients ne sont pas là, ça va être dramatique. Je redoute les mois qui arrivent, parce que s'il y a des licenciements à faire, ça va être difficile. C'est ce que j'ai dit à la réunion avec le président."