Coronavirus : comment surmonter l'angoisse ?

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Chaque jour, des bilans toujours plus sombres, des courbes de décès et de contaminations qui montent en flèche. La vaste couverture médiatique de la crise du coronavirus a apporté son lot d'angoisses et de stress, comme le révèle une étude. Face à l'avalanche d'informations inquiétantes, certains, comme l'illustratrice Laurène Boglio, vivant à New-York, ont trouvé l'antidote :

Ma méthode ? J'ai réalisé un dessin par jour, un gif, qui couvrait un sujet de la pandémie ou des choses que j'ai entendues qui m'ont angoissée. Je prends un élément et le transforme en quelque chose de drôle pour le partager et ainsi l'exorciser. Francis Berryman
Microbiologiste et rugbyman écossais
Dr Raffael KALISCH
Coordinateur du projet "DynaMORE" et chercheur en résilience
Steffen KRAFT
DesignerLaurène Boglio
Illustratrice

Outre le climat médiatique anxiogène, deux autres facteurs de stress sont pointés par cette étude réalisée par le consortium de recherche européen "DynaMORE" : la perte de lien social et d’activités de loisirs. Ce microbiologiste et rugbyman écossais en fait les frais :

"Dans les sports d'équipes, il y a l'esprit de camaraderie. C'est ce qui me manque le plus. Envoyer un message sur Facebook, ce n'est pas pareil que rire dans un bar après un match de rugby.

Comment surmonter l'angoisse et le stress ? Comment renforcer sa capacité de résilience face à une telle crise ? Certains prônent l'humour et plus globalement la pensée positive :

Tout d'abord, cela n'aide en rien d'entrer dans une spirale négative. Il faut essayer de tirer profit de la situation. Ensuite, on peut aider les autres quand on transporte soi-même quelque chose de positif, quand on a une certaine énergie.

Surmonter l'angoisse en évitant de rentrer dans une spirale négative qui nous empêche de prendre du recul, d'agir et de lutter contre la peur. Le designer allemand Steffen Kraft, essaye lui aussi de tirer profit de cette crise en repensant à la vie d'avant.

Avant le corona, la vie de tous les jours avait toujours quelque chose de négatif. La normalité était ennuyeuse, et maintenant je ne souhaite rien de plus que de faire des câlins, sans avoir peur de mourir.

Conclusion : il faut positiver et rire pour vaincre le coronavirus.