Autocueillette : un guide pour pratiquer cette activité en toute sécurité
Au moment où les premières cultures sont prêtes à être récoltées, le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, André Lamontagne, confirme qu’il sera possible de pratiquer l’autocueillette de fruits et de légumes au cours de la saison 2020.
En raison du contexte actuel, un Guide d’application des mesures de prévention recommandées dans le contexte de la COVID-19 – Autocueillette à la ferme a été préparé. Ce document, accessible depuis hier, est conçu pour aider les entreprises qui offrent ce type d’activité à mettre en œuvre les recommandations du gouvernement et de l’Institut national de santé publique du Québec.
L’autocueillette est un loisir que l’on peut pratiquer de façon sécuritaire en période de pandémie. Réalisée en plein air et sur de grandes superficies, cette activité est propice à la distanciation physique entre les cueilleurs. Puisque ces derniers sont les seuls à toucher aux fruits ou aux légumes qu’ils récoltent, les risques s’en trouvent diminués. Pour bon nombre d’entreprises, l’autocueillette permet de trouver une solution à un enjeu de commercialisation et de surmonter la difficulté de recrutement de la main-d’œuvre requise pour la récolte.
Maillon de l’agrotourisme, l’autocueillette est une occasion d’aller à la rencontre de producteurs de sa région, de s’initier à l’agriculture et d’encourager l’achat local, tout en s’approvisionnant en fruits et en légumes frais.
Rappelons que les entreprises agricoles et les entreprises de transformation alimentaire peuvent également poursuivre la vente directe aux consommateurs dans leurs kiosques ou leurs boutiques, pourvu que les mesures et les consignes d’hygiène et de santé publique soient respectées.
« Au moment où la nature commence à se faire généreuse, je suis heureux de pouvoir confirmer que l’autocueillette est autorisée dans les fermes du Québec. Cette activité revêt une grande importance pour plusieurs secteurs de la production maraîchère, notamment pour les cultures de petits fruits et de pommes. Ce mode de mise en marché offre aux consommateurs québécois un moyen de s’approvisionner en fruits et en légumes frais et locaux, tout en réduisant le gaspillage alimentaire. Comme cette méthode comporte des gages de sécurité notables en temps de pandémie et qu’elle contribue aux saines habitudes de vie, j’encourage la population à s’y adonner dans le respect de certaines consignes. Le Guide d’application des mesures de prévention recommandées dans le contexte de la COVID-19 – Autocueillette à la ferme est destiné à aider les entreprises et le public à pratiquer cette activité en prenant les précautions nécessaires dans le contexte de la COVID-19 », a mentionné le ministre Lamontagne.
Faits saillants
Quelques chiffres
Autocueillette
Environ 80% des entreprises actives dans la production de fraises d’été proposent la pratique de l’autocueillette, ce qui représente près de 400 fermes.
60% des entreprises du secteur pomicole offrent l’autocueillette, ce qui touche 260 d’entre elles.
Avec les kiosques à la ferme, l’autocueillette génère des revenus de vente directe de quelque 160 millions de dollars annuellement.
Agrotourisme
Le Québec compte quelque 940 entreprises agrotouristiques, dont plus de 760 offrent des activités d’interprétation, d’animation et de visite à la ferme.