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Désormais consultante, l’ex-joueuse de tennis Sarah Pitkowski a rejoint le collectif des « Colibris du sport ». PHOTO STÉPHANE MORTAGNE - VDNPQR

Les «Colibris du sport» veulent contribuer à la construction du monde d’après

Inspiré par le documentaire « Demain », un collectif de personnalités oeuvrant dans le monde du sport ont décidé de se rassembler et de donner de la voix pour mettre en valeur les bonnes pratiques, repenser le sport et l’inclure dans les réflexions à différents niveaux de la société.

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Connaissez-vous la légende du colibri ? Lors d’un immense incendie de forêt, tous les animaux restaient prostrés, à l’exception d’un colibri multipliant les allées et venues pour déverser quelques gouttes d’eau sur le feu. Lorsque le tatou lui fit remarquer que celles-ci ne suffiraient pas, il rétorqua « je le sais mais je fais ma part ». La morale ? Tous les petits gestes comptent et si chacun agit à son niveau, on peut faire bouger des choses.

Lancé, il y a quelques semaines, le mouvement des « Colibris du sport » s’inscrit dans cette démarche : réfléchir à quel monde on veut et mettre en avant toutes les bonnes pratiques, des plus petites aux plus grandes, avec la conviction que le sport a un rôle majeur à joueur dans la construction d’un monde plus durable, plus juste, plus solidaire.

Parmi les 124 signataires de ce mouvement, d’anciens champions (Yannick Agnel, Muriel Hurtis, Ladji Doucouré, Bruno Cheyrou, Sarah Ourahmoune, Vanessa Boslak), des consultants (Jacques Monclar, Sophie Kamoun, Omar Da Fonseca), des anciens ministres (Patrick Kanner, Jean-François Lamour), des membres de fédérations ou encore d’entreprises (Gaëlle Doublet, Loïc Yviquel) en lien avec le monde sportif.

L’ex-joueuse de tennis villeneuvoise Sarah Pitkowski n’a pas hésité à rejoindre le mouvement : « C’est très actuel, il faut penser le sport différemment, confie-t-elle. Aujourd’hui, l’éclairage est sur ceux qui ont de la puissance sur les réseaux sociaux mais rarement sur ce que peuvent faire certains en terme d’actions équitables ou solidaires. C’est ça que l’on veut mettre en lumière. »

Un site internet vient ainsi de voir le jour pour répertorier les bonnes pratiques, d’où qu’elles viennent. Sans chercher à devenir un contre-pouvoir ou se substituer à qui que ce soit, « les colibris du sport » souhaitent apporter leur voix sur la construction du sport de demain et, « en fonction des compétences des uns et des autres, débattre sur des thématiques comme le sport scolaire, le sport et la citoyenneté ou encore la croissance raisonnée du sport professionnel  », poursuit Sarah Pitkowski. « Les notions de sport et emploi, sport santé me parlent, souligne le président de la Ligue régionale d’athlétisme, Philippe Lamblin. On a vu pendant la crise surgir d’excellentes initiatives. Il faut qu’on ait des idées en dehors des cadres classiques. »