https://cdn-media.rtl.fr/cache/RYh9eRd28VGhX_A1hI40Pg/880v587-0/online/image/2020/0529/7800560661_le-lycee-professionnel-nadar-a-draveil-en-essonne.JPG
"En CAP, on a perdu 30% de nos élèves", dit une proviseure de lycée professionnelCrédit Image : Capture d'écran Google Street View | Crédit Média : Christelle Rebière | Durée : 03:16 | Date : 29/05/2020

"En CAP, on a perdu 30% de nos élèves", dit une proviseure de lycée professionnel

INVITÉE RTL - Pour Ghislaine Bazir, proviseure du lycée professionnel Nadar, à Draveil (Essonne), le plus urgent est de remobiliser les élèves qui ont décroché pour l'année prochaine.

"En CAP, on a perdu 30% de nos élèves", dit une proviseure de lycée professionnelCrédit Image : Capture d'écran Google Street View | Crédit Média : Christelle Rebière | Durée : 03:16 | Date : 29/05/2020

Comme tous les lycées, les établissements professionnels vont rouvrir leurs portes à partir du 2 juin mais dans des conditions particulières et conformes aux dispositions sanitaires prises par le gouvernement à cause du coronavirus.

Si certains se demandent comment les élèves de lycées professionnels vont terminer l'année, pour Ghislaine Bazir, proviseure du lycée professionnel Nadar, à Draveil (Essonne) et membre du syndicat IDFO, ce n'est pas ce qui est important.

"Terminer l'année on s'en moque, nous ce qu'on veut c'est préparer l'année prochaine", a-t-elle expliqué au micro de RTL. Et pour préparer l'année prochaine, il va falloir remobiliser les élèves et surtout renouer le contact avec les élèves qui ont décroché.

"En CAP, dans les publics les plus fragiles, on en a perdu 30%. Dans les classes de bac, peut-être 10/15%", a estimé Ghislaine Bazir, qui compte sur "le lien social" pour redonner envie à ces adolescents de revenir au lycée, ce qui sera primordial pour repartir du bon pied l'an prochain.

Mais les conditions d'accueil seront particulières. "En l'état, nous ne pouvons accueillir que 75 élèves par jour. Et si nous souhaitons voir tous nos élèves, nous ne pourrons les voir qu'une fois ou deux avant la fin de l'année." Difficile donc de poursuivre l'enseignement. Mais "pour certaines formations spécifiques, il manque une certification technique. Là il faudra que les élèves l'acquièrent." Au ministère de l'Éducation nationale de donner des précisions à ce sujet.