https://lvdneng.rosselcdn.net/sites/default/files/dpistyles_v2/ena_16_9_extra_big/2020/05/29/node_758921/47221298/public/2020/05/29/B9723587182Z.1_20200529103058_000%2BG0UG343E2.1-0.jpg?itok=0_HkZg9L1590746349
Les écoles devraient mettre en place un accueil complémentaire. Photo : Baziz Chibane.

Serai-je obligé de remettre mon enfant à l’école à partir du 2 juin?

Les écoles vont toutes rouvrir leurs portes dès la semaine prochaine. Mais les parents devront-ils obligatoirement y envoyer leur enfant ? Vous êtes nombreux à nous poser la question, on fait le point.

by

Depuis le 11 mai, l’ouverture des établissements scolaires était un casse-tête pour les maires des Hauts-de-France, à qui revenait le pouvoir de décision. Hier soir, le gouvernement a tranché la question : toutes les écoles seront ouvertes. «  Et donc toutes les communes qui n’ont pas encore ouvert leurs écoles ouvriront… au moins sur une partie de la semaine », a indiqué Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Éducation. C’est une « priorité sociale » a-t-il ajouté, alors que pour l’instant dans le Nord, seulement 17 % des élèves sont revenus à l’école et 13 % dans le Pas-de-Calais.

« Les familles qui le souhaitent »

Mais la présence à l’école est-elle rendue obligatoire pour autant ? Il semblerait que non. Le ministre a indiqué que « toutes les familles qui le souhaitent doivent pouvoir scolariser leurs enfants au moins sur une partie de la semaine ». Le choix du verbe n’est pas anodin… et insinue que la décision d’envoyer son enfant à l’école continue de dépendre de la volonté des parents.

Toutefois, ceux qui souhaiteront garder leur enfant à la maison après le 2 juin alors que l’école assure leur accueil ne pourront plus toucher l’allocation d’activité partielle. C’est uniquement les jours où l’enfant ne peut pas être accueilli, et sur présentation d’une attestation de l’école qu’ils pourront continuer à bénéficier de cette aide.

Une prise en charge plus large des enfants

Les classes seront toujours limitées à 15, mais un « accueil complémentaire » sera proposé aux familles, a indiqué le ministre de l’Éducation. Des activités sportives et culturelles pourraient ainsi être organisées par les communes, en lien étroit avec les enseignants pour compenser la reprise partielle de l’enseignement. Autrement dit, tous les enfants devraient à terme être pris en charge pour permettre à leurs parents d’aller travailler. Mais il faudra peut-être du temps avant que ce service puisse être assuré partout.