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Un chat dans un refuge de la SPA (illustration).Crédit : MARTIN BUREAU / AFP

Déconfinement : l'appel à l'aide de la protection animale et des refuges

Avec le confinement, plus de 3.218 associations seraient en difficulté. Une pétition réclame la création d'un fonds d'urgence.

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Avec le confinement, les associations animales sont plus que jamais en difficulté. Dans une lettre ouverte à Emmanuel Macron publiée mardi 26 mai, 47 personnalités ont demandé au gouvernement la création d'un fonds d'urgence. 

"L'État s'est désengagé depuis des années de ce qui est pourtant une mission d'intérêt général de grande ampleur souvent difficile et ingrate à accomplir. Les associations de protection animale sont à bout de souffle. Elles sont endettées, exsangues, leurs responsables nous crient leur désespoir alors que le nombre de Français à les solliciter croit de façon impressionnante", écrivent les signataires, parmi lesquels figurent François Cluzet, Arielle Dombasle, Michel Drucker ou encore Eddy Mitchell.

Plus de 3.218 associations, déjà fragilisées par la fin des contrats aidés, seraient en difficulté, car nombreuses sont celles qui ne perçoivent aucune aide ou des aides dérisoires et ne sont affiliées à aucune grosse fondation, note l'association Ethics for animals dans un communiqué. Elle évalue l'aide d'urgence nécessaire à un montant minimum de 15 millions d'euros.

Une année noire

"Il y a eu un impact financier énorme, avec une absence d'adoptions pour la plupart des associations, un arrêt des collectes, des dons... Alors même qu'elles ne perçoivent aucune aide, ou très peu", note Nicolas Castaing, responsable communication d'Ethics for animals,  à l'Express

Les refuges craignent également un surplus d'abandon, comme l'École du chat de Roubaix. Le but premier de l'association était de faire stériliser et identifier les chats errants pour ne pas que les reproductions se multiplient, note l'Express. À cause du confinement, ce travail n'a pas pu être effectué. Nous avons donc laissé les chats dehors, au risque qu'ils deviennent sauvages et inadoptables, et surtout, qu'il pullulent. C'est une année noire", affirme au journal la trésorière.