Agnès Buzyn affirme que finalement "elle ne savait pas l’ampleur de la crise du Covid-19" contrairement à ce qu’elle disait dans Le Monde en mars dans une interview - VIDEO
Ce matin, l'ex-ministre de la Santé Agnès Buzyn était l'invitée de Léa Salamé dans la matinale de France Inter. La candidate LREM aux municipales à Paris a été interrogée concernant ses propos tenus dans "Le Monde" où elle évoquait "un tsunami" qui menaçait la France en évoquant le coronavirus.
C’était mon pressentiment, mais je ne savais pas si c’était la réalité. Je rappelle que jusqu’à une semaine des élections, tous les experts qu'on entendait sur les plateaux disaient que ça allait être une grippette, a-t-elle déclaré.
Et d'ajouter : "Je rappelle que l’OMS a annoncé la pandémie mondiale le 11 mars, quatre jours avant les élections. Mon pressentiment n’était clairement pas partagé. Je ne savais pas quand ça allait arriver, je ne savais pas l’ampleur ni la gravité".
Concernant sa candidature aux municipales, Agnès Buzyn répond : "Tout ne repose pas sur la ministre de la Santé, heureusement. Les hôpitaux et les soignants étaient au rendez-vous. Je savais qu'Olivier Véran allait me remplacer. Je savais qu'un maire est important pour gérer une telle épidémie. Si cette épidémie était arrivée plus tard, je l'aurais gérée comme maire".
En mars dernier, dans une interview accordée au Monde, Agnès Buzyn admettait être "partie en sachant que les élections n’auraient pas lieu". "Quand j’ai quitté le ministère, assurait-t-elle, je pleurais parce que je savais que la vague du tsunami était devant nous".