https://img.20mn.fr/l8K3ECjxSYSFfexvFHBO7w/310x190_salaries-fonderie-bretagne-caudan-felicitent-29-mai-2020-lorient-site-renault-fermera-promis-direction.jpg
Des salariés de la Fonderie de Bretagne, à Caudan, se félicitent le 29 mai 2020 à Lorient. Le site de Renault ne fermera pas a promis la direction. — Fred Tanneau / AFP

La fonderie de Bretagne de Renault « ne fermera pas », promet la direction

Propriété de Renault depuis 2009, l'usine installée à Caudan, dans le Morbihan, fait travailler environ 400 personnes

« La fonderie ne fermera pas ». Les mots sont clairs. Vendredi, le directeur de la fonderie de Bretagne Laurent Galmard a voulu rassurer ses salariés, quelques jours après l’annonce de la suppression de 15.000 emplois chez Renault. L’usine bretonne, installée à Caudan, dans le Morbihan, et qui appartient au constructeur automobile fait travailler environ 400 personnes.

A l’issue d’un CSE extraordinaire organisé vendredi à Lorient, le représentant de la CGT Mael Le Goff a livré la nouvelle à des employés parfois en pleurs. « Pas de fermeture de FDB, pas de projet de repreneur FDB ». A l’issue de cette prise de parole, plusieurs employés et militants de la CGT ont scandé « On a gagné ! On a gagné ! » devant les grilles de la sous-préfecture. « Cette semaine a été une semaine de lutte. Maintenant le plus dur reste à faire, un projet à construire, on sait tous que le marché auto se pète la gueule, il va falloir trouver à se diversifier ».

Bloquée depuis lundi par les grévistes, l’usine va retrouver un rythme normal et la production reprendra « la semaine prochaine ». Une « étude stratégique » va être lancée pour trouver des débouchés à la fonderie, qui produit des pièces de fonderie brutes et usinées pour l’industrie automobile. Le site implanté depuis 1965 à Caudan a été repris en 2009 par Renault à qui il fournit 95 % de ses pièces. Les cinq pourcents restant sont livrés à BMW.

ÉconomieRenault va supprimer 15.000 emplois dans le monde mais « sans licenciement sec »Société« Les périodes de crise économique sont défavorables aux mobilisations », selon le sociologue Baptiste Giraud

Une faute ? 8 commentaires 70 partages