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Nadia Pellefigue lors du premier tour le 15 mars.DDM - VALENTINE CHAPUIS

Municipales à Toulouse : pas d'accord à gauche après un premier round de négociations

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Après une première rencontre jeudi soir, les délégations des deux listes de gauche aptes à se maintenir au second tour des municipales à Toulouse, celle d'Antoine Maurice (Archipel) et Nadia Pellefigue (UNE, PS, PRG et PCF), se sont quittées sans signer d'accord de fusion.

La gauche toulousaine parviendra-t-elle à s'unir en vue du second tour des municipales le 28 juin? L'enjeu est important car, sur le papier, à l'issue du premier tour du 15 mars, les listes conduites par Antoine Maurice (Archipel citoyen), Nadia Pellefigue (UNE, PS, PRG et PCF), et Pierre Cohen (Générations) totalisent 51% des suffrages face au maire sortant, Jean-Luc Moudenc, arrivé en tête avec 36% de voix.

Mais le chemin de l'union est tortueux. Ces derniers jours, Nadia Pellefigue, arrivée dix points derrière Antoine Maurice (18% contre 27%), a proposé une alliance sur la base d'un ticket Maurice au Capitole, elle-même à la Métropole, au nom d'une offre politique élargie. La proposition a ainsi fait l'unanimité contre elle chez Archipel qui a d'emblée dit non.

Une conférence de presse attendue ce vendredi

Après cet épisode de tension, des délégations des deux listes se sont longuement rencontrées jeudi soir à l'espace de coworking L'Etincelle à Toulouse. Selon nos informations, ce premier round de négociations ne s'est pas conclu par la signature d'un accord. Sur la gouvernance, Nadia Pellefigue maintient sa position sur la Métropole. Archipel a proposé, comme c'était le cas lors des premières négociations du 16 mars, un accord sur la base d'une répartition des places proportionnelle au résultat du premier tour. Archipel doit faire le point sur l'avancée des négociations lors d'une conférence de presse prévue ce vendredi à 12h30 en présence de Pierre Cohen avec qui un accord a déjà été conclu. L'idée initiale de ce point presse était sans doute d'annoncer une signature d'accord. Pour l'heure, aucun autre rendez-vous n'est prévu entre les deux listes.

Ces discussions surviennent en outre dans un contexte particulier: le Parti socialiste exerce une pression sur sa propre candidate pour parvenir à un accord. "Il n'y a pas d'autre issue qu'un accord", a insisté Sébastien Vincini, premier secrétaire fédéral lors du bureau fédéral du PS qui a précédé la réunion de négociations. La veille, lors d'une réunion qui a rassemblé cadres du PS, Nadia Pellefigue et certains de ses colistiers, y compris des membres de UNE comme Michel Lacroix, le message avait été martelé. 

Jeudi, la délégation conduite par Nadia Pellefigue comprenait deux de ses proches, David-Olivier Carlier et Mathieu Bourgasser, Claude Raynal pour le PS, Pierre Lacaze pour le PCF et Pierre-Nicolas Bapt (PRG). Du côté d'Archipel, Antoine Maurice était accompagné de son directeur de campagne, Romain Cujives, ex-PS, François Piquemal, Frédéric Borras, Maxime Le Texier, Leila Amini ainsi que de la secrétaire régionale EELV Christine Arrighi.

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