Programme d’aide d’urgence dans la MRC de Maskinongé: la moitié de l’enveloppe consentie en un mois

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Louiseville — La MRC de Maskinongé a déjà utilisé en un peu plus d’un mois près de la moitié de son budget du programme québécois d’aide d’urgence pour les PME. Et si le secteur touristique est principalement représenté parmi les entreprises ayant été aidées, une certaine frénésie économique serait palpable dans le secteur manufacturier.

Le budget alloué par Québec est de 703 352 $. Jusqu’à maintenant, 14 entreprises ont été soutenues par ce programme pour un montant global de près de 340 000 $ consentis en prêts dont la valeur moyenne tourne autour de 25 000 $.

«Je ne suis pas surpris, répond Jean-Frédéric Bourassa, coordonnateur du service de développement économique et du territoire de la MRC de Maskinongé. Dès le départ, la volonté du comité de développement économique était de mettre en place un mécanisme de décaissement rapide. Ça fait partie de l’attente des promoteurs. Et je ne suis pas surpris par les chiffres. Dans nos prévisions, on avait un objectif global de 25 000 $ d’aide en moyenne par projet et 28 promoteurs. On est à mi-chemin du programme et on est à 14 entreprises.»

La majorité des entreprises soutenues proviennent du secteur du tourisme, un champ de l’activité économique solidement touchée par la pandémie de coronavirus. Mais si le tourisme tire la langue, d’autres secteurs économiques font meilleure figure, selon M. Bourassa.

«Depuis deux semaines, on sent une effervescence. On a des demandes d’entreprises qui visent de l’expansion. Des entreprises, la plupart du secteur manufacturier, essayent de profiter de cette opportunité. On a aussi des demandes de promoteurs venant de l’extérieur de la Mauricie.»

La MRC de Maskinongé vient de recevoir la deuxième part de l’enveloppe de 703 352 $. Le programme d’aide fournit des prêts maximums de 50 000 $ à 3 % de taux d’intérêt, avec un congé de paiement du capital et des intérêts de trois mois.

Ce congé peut être prolongé jusqu’à 12 mois, mais seulement sur la portion du capital.

Jean-Frédéric Bourassa s’attend à ce que ce fonds soit épuisé d’ici quelques mois.