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Laurent et Simone Gbagbo @ Church2

Côte d’Ivoire: les explications de Simone Ehivet sur la « libération » de Laurent Gbagbo

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La Chambre d’appel de la CPI a révoqué une partie des conditions de mise en liberté imposées à Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, toujours en attente de leur procès en appel pour crimes contre l’humanité. Simone Ehivet Gbagbo a tenté de faire la lumière sur cette décision, qui ravit déjà les proches et militants de Laurent Gbagbo.

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Après plus de sept ans passés en détention à La Haye, Laurent Gbagbo et son co-accusé, Charles Blé Goudé, ex-chef des Jeunes patriotes ivoiriens, ont été reconnus non coupables en janvier 2019 de crimes commis entre 2010 et 2011 au cours des violences post-électorales en Côte d’Ivoire, qui avaient fait quelque 3.000 morts en cinq mois. Libérés en février de la même année sous conditions, dont l’obligation de résider dans un Etat membre de la CPI disposé à les accueillir en attendant le procès en appel, Laurent Gbagbo est désormais autorisé à quitter Bruxelles. C’est une décision prise par la CPI ce jeudi 28 mai 2020.

Pour son épouse, Simone Ehivet Gbagbo, pour l’instant-là, il n’y a pas de libération totale. « Désormais, il peut quitter Bruxelles et se rendre dans tout pays qu’il veut, à condition que ce soit un pays qui est en accord avec la CPI », va-t-elle expliquer. A l’en croire, la liberté définitive viendra lorsque la question de l’appel du procureur sera bouclée.

Des restrictions levées

La Chambre d’appel a révoqué les dispositions de ne pas se déplacer en dehors des limites de la municipalité dans laquelle ils résident dans l’État d’accueil, à moins d’y avoir été expressément autorisés au préalable par la Cour, de remettre au Greffe toutes les pièces d’identité dont ils disposent, en particulier leur passeport, de se présenter chaque semaine auprès des autorités de l’État d’accueil ou auprès du Greffe et de se conformer à toute autre condition raisonnable imposée par l’État dans lequel ils seront libérés. Le même communiqué de la chambre d’appel de la Cour pénale internationale précise que « les autres conditions restent en vigueur ».