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Le ministre de la Santé, Olivier Véran, hier.AFP

Comment le virus est-il surveillé ?

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Aux côtés d’Edouard Philippe, le ministre de la Santé Olivier Véran a présenté quatre indicateurs permettant de traquer l’évolution de l’épidémie – et de prendre les décisions qui s’imposent. L’incidence, ou pression épidémique, correspond au nombre de personnes infectées sur 100 000 habitants, sur une période de sept jours. Deux seuils ont été fixés : un seuil de vigilance à 10 pour 100 0000 et seuil d’alerte à 50 pour 100 000. Au niveau national, cette incidence est à ce jour de 6,14 sur 100 000, selon les chiffres officiels, mais il se situe au-dessus du seuil de vigilance dans certains départements, dont le Gers.

Le taux de positivité des tests virologiques peut permettre de détecter précocement une éventuelle reprise de l’épidémie. Ce taux "n’est plus que de 1,9 %", a indiqué Olivier Véran, notant qu’il était "près de dix fois supérieur" pendant la phase épidémique. Le taux de reproduction effectif (le fameux R) représente, lui, le nombre moyen de personnes qu’un malade contamine. Quand il est inférieur à 1, l’épidémie reste en décroissance. Mi-mai, il était tombé à 0,6, selon le ministère. La carte présentée hier l’annonce à 0,77.

Enfin, le taux d’occupation des lits de réanimation est un des indicateurs les plus suivis depuis le début de l’épidémie. Le nombre de patients en réanimation a largement baissé, passant de 7 148 le 6 avril à environ 1 500 désormais. Le gouvernement a décidé d’abaisser le seuil de vigilance de 60 à 40 % de patients Covid-19 en réanimation et le seuil d’alerte de 80 à 60 %.

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