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Santé mentale: le déconfinement a fait du bien aux Belges, mais les dégâts collatéraux du coronavirus sont importants
© grandriver - Getty Images

Santé mentale: le déconfinement a fait du bien aux Belges, mais les dégâts collatéraux du coronavirus sont importants

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Le bien-être mental des Belges évolue dans la bonne direction depuis les premiers assouplissements, début mai, des mesures de confinement liées à l'épidémie de coronavirus. C'est ce que constatent les chercheurs à l'origine de la Grande étude hebdomadaire sur le coronavirus de l'Université d'Anvers (UAntwerpen). La courbe évolue par contre dans un sens inverse pour un petit groupe de personnes présentant des signes évidents de problèmes psychologiques.

Cette Grande étude a questionné mardi dernier, et pour la onzième fois, la manière dont les Belges vivent la crise sanitaire. Un peu moins de 50.000 personnes y ont participé.


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Depuis le début de ces enquêtes, les chercheurs de l'UAntwerpen, de l'UHasselt, de la KU Leuven et de l'ULB se penchent notamment sur le bien-être mental des personnes interrogées. En moyenne, celui-ci a systématiquement diminué jusqu'au début mai.

Après la première semaine de ce mois - lorsque les mesures de confinement ont été assouplies pour la première fois- la situation a commencé à évoluer dans une meilleure direction, constatent les scientifiques. Le Belge se sent toutefois encore moins bien dans sa peau qu'en juin 2018, lorsque Sciensano avait organisé une grande enquête de santé.


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Les chercheurs notent également qu'il existe un petit groupe de personnes présentant des signes évidents de problèmes psychologiques. Leur part est passée de 1,5% au début du confinement à 6% aujourd'hui. "Il est important de ne pas les perdre de vue", met en garde le chercheur Thomas Neyens.

En plus de leurs conclusions sur le bien-être mental, les scientifiques font également des observations sur le type d'infections que les gens ont contractées. D'après les trois dernières enquêtes, 303 personnes interrogées pensent savoir où elles ont été infectées par le virus. Exactement 178 d'entre elles désignent leur lieu de travail comme source d'infection, dont un nombre remarquablement important (98) travaillent dans le secteur des soins de santé.