Un syndicat demande l’armée à la phase 2 des Résidences de la Gappe

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Le syndicat représentant les employés de la phase 2 des Résidences de la Gappe demande l'intervention de l'armée, estimant que la situation est maintenant «hors de contrôle» au sein de cette ressource intermédiaire où 25 cas de COVID-19 ont été confirmés jusqu'à présent.

Le syndicat représentant les employés de la phase 2 des Résidences de la Gappe demande l'intervention de l'armée, estimant que la situation est maintenant «hors de contrôle» au sein de cette ressource intermédiaire où 25 cas de COVID-19 ont été confirmés jusqu'à présent.

Le représentant syndical de l'Union des employés de services, section locale 800 (UES-800), Pierre Brabant, a indiqué en entrevue que la pénurie de main-d'oeuvre est «criante» au sein de la ressource intermédiaire gérée par le secteur privé, où sont hébergés quelque 120 usagers du Centre intégré de santé et de services sociaux de l'Outaouais (CISSSO).

«On demande l'intervention de l'armée étant donné que les Résidences de la Gappe sont en perte de contrôle, a mentionné M. Brabant. Il y a des gens qui ont exercé leur droit de refus [de rentrer travailler], et d'autres qui ont été retirés du travail parce qu'ils ont été contaminés.»

Selon M. Brabant, une quinzaine d'employés sont actuellement absents du travail.

Le CISSSO a indiqué mardi avoir déployé 21 de ses employés à la phase 2 des Résidences de la Gappe, soit sept par quart de travail. L'UES-800 s'interroge toutefois à savoir si ces employés du CISSSO subissent un test de dépistage de la COVID-19 au préalable, pour limiter le risque que le virus soit rapporté par une personne auparavant affectée à un autre milieu de soin. Le CISSSO n'était pas en mesure, mercredi, de dire si un tel dépistage est réalisé avant qu'un employé soit envoyé au sein de la ressource intermédiaire.

L'UES-800 compte deux unités syndicales aux Résidences de La Gappe. L'une représente les préposés aux bénéficiaires et les infirmières auxiliaires, tandis que l'autre représente entre autres les employés de l'entretien et des cuisines.

Le CISSSO indique de son côté que la situation actuelle ne nécessite pas l'intervention de l'armée. «On n'est est pas là encore», a réagi la porte-parole de l'organisation, Patricia Rhéaume, en précisant que des démarches sont en cours pour ajouter du personnel supplémentaire sur place. Le CISSSO souligne aussi qu'une attention particulière est accordée au suivi effectué auprès des proches des résidents de la phase 2.