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Claude Gilbert, superviseur du point de service Cambi à Saint-Georges(Photo : L’Éclaireur Progrès – Frédéric Desjardins)

Des ambulanciers équipés et formés à affronter la COVID-19

Parmi nos anges gardiens de la santé, on retrouve les ambulanciers. Fidèles au poste 24 heures par jour, ils ont adapté leur travail afin de protéger les patients et eux-mêmes de la COVID-19.

Au sein du Groupe Cambi, le personnel s’ajuste régulièrement aux consignes exigées par la Direction de la santé publique du Québec, en lien avec la pandémie actuelle.

Dès la mi-mars, les ambulanciers étaient notamment informés par les centres de communication santé (9-1-1) à savoir quand une intervention nécessitait des étapes supplémentaires liées au coronavirus.

«Par exemple, avant de prendre les signes vitaux, on pose des questions au patient sur la COVID-19, en respectant la distance de deux mètres», dit Claude Gilbert, superviseur du point de service à Saint-Georges.

Alors que la transmission communautaire du virus se confirmait au Québec, Cambi a renforcé ses modes de protection et nettoyage. L’organisme a été le premier corps ambulancier du Québec à fournir des jaquettes lavables à ses employés, au lieu des jaquettes jetables après chaque intervention.

«Notre directeur des approvisionnements (Mario Vallée) s’est toujours arrangé pour qu’on ne manque pas de matériel. En plus des gants et masques médicaux, on a des N95 pour les traitements plus risqués. Une machine spéciale (nocolisateur) permet de désinfecter l’intérieur de l’ambulance après une intervention», précise M. Gilbert.

Employés fidèles

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Cet appareil désinfecte l’intérieur des ambulances après chaque intervention.

La crainte d’un manque de personnel n’a jamais frôlé l’esprit de l’organisme. Jusqu’ici, aucun ambulancier n’a été contaminé par la COVID-19 et Cambi pouvait compter sur d’anciens travailleurs.

«Nous avons contacté tous les retraités de Cambi de cinq ans et moins. La moitié d’entre eux étaient prêts à donner un coup de main, même s’ils avaient dépassé la soixantaine. Pour l’instant, on n’a pas eu besoin d’eux», mentionne Alain Busque, directeur des opérations chez Cambi.

Pendant les six semaines de plein confinement, sauf pour les travailleurs essentiels, Cambi a d’ailleurs vu une diminution de 20 % dans les appels demandant un transport par ambulance.

«Comme les gens restaient chez eux, il y a eu moins d’accidents. Quelques personnes ont sûrement décidé de tolérer leurs douleurs physiques au lieu de nous appeler. Par contre, dans les cas graves, c’est important de nous contacter», rappelle M. Busque.

Reconnaissance publique

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Pour sécuriser le public, Cambi a également créé des équipes dédiées au COVID-19 dans ses points de service à Saint-Georges, Saint-Joseph et Thetford Mines. Au moins un ambulancier par quart de travail fait partie de ce groupe.

«On fait particulièrement attention dans les interventions auprès des aînés. Nous sommes chanceux qu’en Chaudière-Appalaches, le virus n’ait pas été aussi mortel que prévu», indique Claude Gilbert.

Possédant déjà un bon capital de sympathie dans l’opinion publique, les ambulanciers de Cambi ont reçu de nombreuses félicitations dans les dernières semaines.

«Ça nous touche beaucoup. On est chanceux de servir le public et de continuer à travailler, alors que des gens sont encore au chômage», affirme M. Gilbert.

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Claude Gilbert porte l’équipement de protection complet pour éviter d’attraper ou transmettre le COVID-19.
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