Les faits d'agression à l'encontre des policiers se sont multipliés ces derniers jours à Brive

Menaces, insultes, crachats, rébellion, les policiers nationaux et municipaux ont subi des marques d'hostilité ces derniers jours à Brive, en Corrèze. Des faits qui ne devraient pas rester impunis.

Deux personnes ont été condamnées mercredi 27 mai par le tribunal correctionnel pour s’être rebellées lors d’un contrôle de la route à Brive.

Les faits se sont déroulés la veille vers 21 heures. Contrôlé pour une conduite avec usage de téléphone portable, le chauffeur de la voiture, 33 ans, qui conduisait également sans permis, a refusé d’obtempérer. Rattrapé quelques mètres plus loin, il poursuit sa fuite à pied.

Le passager agressif à l'égard des policiers

Son passager de 18 ans, a, lui, été immédiatement interpellé. C’est alors qu’il aurait insulté, menacé de mort et même craché sur un policier avant de se rebeller. Crachat qui, en période de Covid 19, a nécessité la mise en place d'un protocole particulier pour l’agent de police visé. Pendant ce temps, son acolyte, qui s’était caché, s’est rendu de lui-même aux policiers sachant qu’il allait être découvert.

Présentés en comparution immédiate après avoir été déférés pour violences, menaces et insultes sur personnes dépositaires de l’autorité publique, les deux hommes ont écopé de huit mois avec sursis accompagnés d’une mise à l’épreuve de 24 mois.

Des agressions qui se répètent

Ces derniers jours, les marques d’hostilité à l’égard des policiers ont eu tendance à se multiplier dans la cité gaillarde. Un Briviste de 20 ans s’est vu notifier une COPJ, pour avoir insulté des policiers municipaux qui intervenaient mardi soir en centre-ville pour des fauteurs de trouble. En plus des faits d’outrage, l’homme, retrouvé avec un couteau à cran d’arrêt, sera poursuivi pour port d’arme illégal.

Mercredi encore, un homme de 29 ans a été placé en garde à vue, pour, en plus d’avoir conduit sa voiture sous l’empire de produits stupéfiants, avoir menacé des policiers avec une arme lors d’un contrôle, mené dans le quartier des Chapélies. Ces opérations de sécurisation menées à la demande des riverains et de la municipalité devraient se poursuivre dans les jours à venir.

Pierre Vignaud