Carrefour a-t-il vendu du gel hydroalcoolique LVMH sans autorisation ?
L’enseigne de grande distribution a été vivement critiquée sur les réseaux sociaux pour avoir mis en vente, dans l’un de ses magasins, des flacons de gel hydroalcoolique non destinés à la vente.
Mauvaise publicité pour Carrefour. L’enseigne de grande distribution aurait vendu dans l’un de ses magasins à Toulouse des flacons de gel hydroalcoolique LVMH non destinés à la vente. C’est un internaute qui a donné l’alerte le 26 mai dernier. Il a publié, sur Twitter, une photo sur laquelle on peut voir en rayon des bouteilles de gel de la marque de luxe, détaille L’Obs. Problèmes : ces petites bouteilles ont été fabriquées au plus fort de la crise sanitaire pour alimenter les hôpitaux et n’ont jamais été destinées à la vente. Elles portent d’ailleurs la mention "Ne peut être vendu".
Selon la photo publiée sur Twitter, les bouteilles étaient vendues au prix de 9,50 euros, ce qui n’a pas manqué de provoquer de vives réactions sur le réseau social. De son coté, Carrefour plaide "une regrettable erreur" de la part d’un de ses franchisés. "Ces gels n’auraient jamais dus être mis à la vente" a précisé au site la porte-parole de l’enseigne. Elle a également annoncé que les flacons avaient été retirés du magasin en question.
Des gels fournis à de grands groupes
Mais comment ces flacons ont-ils pu se retrouver dans les rayons d’un Carrefour toulousain ? Selon une porte-parole de l’entreprise dans le Huffington Post, LVMH a fourni "en priorité des services publiques comme l’AP-HP ou la Préfecture de Police mais ils ont également fourni d’autres enseignes de la grande distribution ou d’autres grands groupes comme Air France".
Des affirmations confirmées par le groupe de luxe qui détaille à BFMTV : "Avec ce qui restait une fois ces commandes livrées, nous avons pu en donner aussi à des dizaines de structures publiques ou privées". Reste que ces flacons n’auraient jamais dû se retrouver mis à la vente. Carrefour n’est pas la seule enseigne à avoir été confrontée à ce genre de déconvenues depuis le début de la pandémie. Il y a quelques semaines, un magasin U faisait un tollé sur les réseaux sociaux pour avoir mis en vente des masques "grand public" non certifiés.