L'étudiante décédée chez elle à Clermont-Ferrand aurait succombé à une rupture d'anévrisme
Retrouvée sans vie dans son appartement, à Clermont-Ferrand, dans la nuit du 20 au 21 mai, l'étudiante âgée de 23 ans serait décédée d'une rupture d'anévrisme révèlent, ce mercredi 27 mai, les premiers résultats de l'autopsie. Cela ne clôt pas cependant l'enquête de police.
L’autopsie du corps de l’étudiante clermontoise décédée la semaine dernière, à Clermont-Ferrand, a révélé ce mercredi 27 mai que la jeune fille serait décédée d’une rupture d’anévrisme.
Ce premier résultat doit être complété, dans les semaines à venir, par les résultats des analyses d’anatomopathologie afin de « confirmer l’hypothèse de la rupture d’anévrisme», confie Eric Maillaud, procureur de la République de Clermont-Ferrand. « Mais cela semble être l’explication du décès ».
" La rupture d'anévrisme semble être l'explication du décès "Eric Maillaud (Procureur de la République de Clermont-Ferrand)
Les parents de la jeune fille ont déposé plainte contre X pour homicide involontaire et non-assistance à personne en danger, la jeune étudiante ayant consulté des soignants, affirme son père, "pour une douleur dentaire, les semaines qui ont précédé son décès et quelques heures avant sa mort".
L'enquête ouverte pour rechercher les causes de la mort se poursuit : " Il faut voir si on peut avoir des explications complémentaires sur l'origine du décès", précise le procureur. "Et, éventuellement, compte tenu des symptômes qu'elle présentait et de ce qu'elle a pu dire, il faut voir si elle aurait pu bénéficier d'un accueil différent (des soignants qu'elle aurait consultés, NDLR)".
Leïla Aberkane