VAFC : augmentation de capital validée, Eddy Zdziech sort renforcé

L’assemblée générale extraordinaire de DRH qui détient le VAFC a validé ce mercredi matin l’augmentation de capital du club de 2,5 M€ pour la fixer à 5,2 M€. Patrick Partouche n’est pas parvenu à l’empêcher, se heurtant à un front général des autres actionnaires. Son rêve de présidence s’éloigne.

« Petit actionnaire minoritaire, petit con ; gros actionnaire minoritaire, gros con », a dit un jour Patrick Partouche en rigolant. La phrase pourrait lui revenir aux oreilles s’il active le 11 juin prochain la clause du pacte d’actionnaires conclu en 2018 et que l’incorporation de son compte courant ne lui permet pas de prendre le contrôle du VAFC comme il l’entendait et comme le protocole le stipulait à l’époque.

Pour faire face à la crise actuelle et suivant une directive de la DNCG, Eddy Zdziech (et son fils Cédric, président de DRH) a donc demandé à ses actionnaires de procéder à cette augmentation de capital. Tous, sauf Patrick Partouche, ont adhéré au principe et ont validé les différentes modalités. Désormais, chaque actionnaire peut y participer, y compris Patrick Partouche, et devra le faire savoir avant le 5 juin. Le casinotier va devoir mener une réflexion sur le maintien de son implication dans un club qu’il dit aimer plus que tout alors que ses relations avec l’actuel président sont impossibles. Va-t-il écouter l’offre de rachat de ses parts d’Eddy Zdziech ou aller jusqu’au bout pour espérer faire valoir ses droits, quitte à risquer d’être le « con » de l’histoire ?

Quoi qu’il en soit, la position d’Eddy Zdziech est consolidée et pourrait l’être encore plus après le 11 juin. Il pourra se présenter devant la DNCG avec cette augmentation de capital en mains pour souligner les efforts des actionnaires. Ces 2,5 millions d’euros ne seront pas nécessairement de l’argent frais. Ils peuvent être un transfert, depuis le compte courant (que les actionnaires avaient accepté de bloquer l’an passé jusqu’en 2021) vers le capital de DRH pour commencer à reconstituer ses fonds propres (– 6 M€).