Covid-19 : 66 nouveaux décès à l'hôpital, le traçage numérique approuvé par les députés
by Midi Libre avec ReutersSelon le dernier bilan de la Direction générale de la santé, 1501 patients sont toujours en réanimation.
Le nouveau coronavirus a fait 66 morts supplémentaires en 24 heures en France pour un total de 28 596 décès depuis le 1er mars, a annoncé mercredi la direction générale de la Santé, qui a aussi fait état d'une baisse du nombre de personnes hospitalisées, notamment en réanimation.
Sur l'ensemble des décès, 18 260 se sont produits dans des hôpitaux et 10 336 dans des établissements sociaux et médico-sociaux, essentiellement des Ehpad, a précisé la DGS.
54 patients sortis de réanimation en 24 heures
Le nombre de personnes hospitalisées pour une infection au Covid-19 a reculé à 15 680, soit 584 de moins que mardi. Les services de réanimation traitaient mercredi 1 501 patients atteints du Covid-19, soit 54 de moins que la veille.
Quatre régions (Ile-de-France, Grand-Est, Auvergne-Rhône-Alpes, Hauts-de-France) regroupent 73 % des patients hospitalisés en réanimation.
Stop-Covid : feu vert des députés
Les députés français ont donné mercredi lors d'un vote consultatif leur feu vert au déploiement de l'application StopCovid, qui devrait être téléchargeable dès ce week-end et qui permettra de prévenir les personnes ayant été en contact avec une personne contaminée par le coronavirus. La déclaration du gouvernement relative à l'application a été approuvée par 338 voix pour (215 contre).
L'application pour smartphone, qui fonctionnera par bluetooth et n'utilisera pas la géolocalisation, alertera ses utilisateurs si ces derniers se sont trouvés à moins d'un mètre et pendant au moins quinze minutes d'une personne contaminée par le coronavirus. Ses détracteurs, parmi lesquels figurent entre autres la Ligue des droits de l'homme, pointent une atteinte à la vie privée et aux libertés individuelles et mettent en doute son efficacité. Ses défenseurs font valoir que StopCovid a reçu le feu vert de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL). Un débat, suivi également d'un vote, est prévu dans la soirée au Sénat.