Affaire Narumi à Besançon : Nicolas Zepeda n'ira pas en prison avant son extradition vers la France
La justice chilienne a rendu sa décision concernant le placement en détention de Nicolas Zepeda. C'est le principal suspect dans l'affaire Narumi, cette étudiante japonaise disparue en décembre 2016 à Besançon. Son ex-petit ami reste libre, toujours sous contrôle judiciaire, avant son extradition.
by Marianne NaquetNicolas Zepeda ne sera pas emprisonné avant d'être extradé vers la France. Décision de la justice chilienne ce mercredi lors d'une audience spéciale, en visioconférence pour cause de coronavirus. Le 18 mai dernier, après la confirmation par la Cour Suprême de l'extradition du jeune homme vers la France, le Parquet chilien avait demandé un durcissement de son contrôle judiciaire. Pour le moment, le suspect a interdiction de quitter son pays.
Une extradition bouleversée à cause du coronavirus
En temps normal, la justice française a 60 jours pour venir chercher Nicolas Zepeda. Mais, coronavirus oblige, ce délai a été rallongé à cause de la suspension des vols internationaux et de la fermeture des frontières. Les autorités judiciaires ont donc trois mois désormais pour récupérer le meurtrier présumé de Narumi Kurosaki.
Nicolas Zepeda, suspect n°1
Selon les enquêteurs, Nicolas Zepeda, 29 ans est le dernier à voir vu la jeune étudiante japonaise avant sa disparition le 4 décembre 2016, dans une résidence universitaire à Besançon. Cette nuit-là, plusieurs étudiants ont rapporté avoir entendu des cris. Les policiers ont rapidement orienté leurs soupçons contre le Chilien de 29 ans et établi un mandat d'arrêt international contre lui.
En octobre dernier, le procureur de la République de Besançon, Etienne Manteaux avait longuement détaillé les charges qui pesaient sur le jeune homme, retourné dans son pays. Ce sont ces éléments qui ont convaincu la justice chilienne d'extrader son ressortissant.
Le corps de l'étudiante de 21 ans n'a lui toujours pas été retrouvé.