«La Commune de 1871», l’insurrection qui vint
Un ouvrage collectif défriche l’historiographie de cette éphémère révolution à travers des aspects méconnus, notamment les tentations communalistes au-delà de Paris.
by Damien DoleCent quarante-neuf ans jour pour jour après qu’elle a expiré, la Commune reste un objet de fascination, politique, sociale, philosophique. «L’événement est et a été, il captive aussi pour ce qu’il aurait pu être. Il devient ce qu’on voudrait qu’il ait été», observent Marc César et Laure Godineau, historiens à l’université Paris-XIII, dans l’ouvrage collectif qu’ils dirigent, la Commune de 1871, une relecture. Parmi les 38 auteurs, qui ont souvent défriché des territoires méconnus de l’historiographie de cette période, le panel impressionne : Jacques Rougerie, Robert Tombs, Michèle Riot-Sarcey, Jean-Louis Robert, Jacques Girault, Danièle Voldman, Eric Fournier, Jean-Numa Ducange, John Merriman… Et à leurs côtés navigue la jeune garde, ce qui explique peut-être le souffle particulier de l’ouvrage, parmi laquelle Masaï Mejiaz, en master 2 d’histoire, qui y interroge le concept mouvant et complexe de la frontière de la Commune de Paris, entre Allemands d’un côté et Versaillais de l’autre,
Libération réserve cet article à ses abonnés
Pour poursuivre votre lecture, abonnez-vous
1€ le 1er mois
sans engagement
Offre 100% numérique
Vous avez déjà un compte abonné?
- Tous nos articles en illimité
- Le journal en version numérique le jour de sa parution
- Nos newsletters exclusives
- RaJeux, notre appli de jeux