Water-Polo : les Lilloises, toujours sans piscine et sans trop de visibilité

Alors que dans d’autres régions, certaines joueuses de haut niveau ont pu retourner dans les piscines, les Lilloises n’ont, elles, toujours pas retrouvé les bassins. Dans l’attente d’un déblocage de la situation, le LUC s’est activé pour construire son effectif pour la saison prochaine.

Pour la première fois en sept ans, le LUC n’a pas fini un championnat en première position. Deuxièmes au moment où la saison a été brutalement stoppée par le Covid-19, les protégées de Filippos Sakellis n’ont pas eu le temps de batailler pour tenter de décrocher un septième sacre consécutif. Néanmoins, aucun champion n’ayant été désigné, le LUC reste tenant du titre.

Les contours de la reprise restent, pour l’heure, très flous. Le fonctionnement de la saison écoulée avec deux poules de 4 équipes en Élite et un système de tournois n’a pas séduit les joueuses, ni les clubs qui ont perdu plusieurs opportunités de jouer devant leur public et leurs partenaires. La date de reprise fait aussi débat, les joueuses étant favorables à un démarrage plus tardif (en novembre) pour se donner plus de chances de bénéficier de bonnes conditions sanitaires.

En attendant, le LUC a commencé à bâtir son effectif. Trois départs ont déjà été actés. Ceux de la Slovaque Bara Baranovikova ; de la Grecque Maria Balatsa, qui va obliger le club à retrouver une gauchère et, plus regrettable, de l’internationale Marie Barbieux, qui rejoint Nice pour des raisons professionnelles.

Dans le sens inverse, une gardienne slovaque Emoke Kissova et une Finlandaise Anni-Karoliina Aikala viennent rejoindre un groupe qui devrait encore s’étoffer d’un ou deux éléments. « L’objectif est de reprendre l’entraînement dès le 1er août pour rattraper le temps perdu », précise la manageuse-joueuse Clémence Clerc, sachant qu’à la différence d’autres régions, aucune piscine n’est accessible pour le moment sur Lille, même pour les joueuses inscrites sur liste de haut niveau.