Un milliardaire de Nyon parmi les investisseurs du Lausanne HC
by ATS/RBL’Américain Ken Stickney n’est plus le propriétaire du LHC. L’un des trois nouveaux investisseurs est Zdenek Bakala, milliardaire tchèque habitant à Nyon. Il est accompagné de Petr Svoboda et Gregory Finger.
Révolution à Malley! Le LHC n’est plus propriété de Ken Stickney. L’Américain a cédé le club après quatre ans à un triumvirat constitué des Tchèques Petr Svoboda et Zdenek Bakala et du Russo-Américain Gregory Finger. Cette mutation était prévisible après des échos remontant à la fin de l’année passée. La presse vaudoise avait révélé à l’époque que le club avait été aidé par les amis du président Patrick de Preux pour combler un déficit possible de plusieurs millions. Le patron du LHC a confirmé que Zdenek Bakala et Gregory Finger faisaient partie de ce cercle d’amis.
«Que des gens acceptent de reprendre le club dans la situation que nous vivons aujourd’hui est formidable, s’est extasié Patrick de Preux. Je le dis, ce club n’a jamais été en de meilleures mains. Ces gens sont sérieux et vivent en Suisse depuis de nombreuses années.» Et le directeur général Sacha Weibel d’ajouter: «Je pense que Gregory Finger est dans la région depuis plus longtemps que moi. Cela doit faire vingt ans qu’il est là.» Si ce dernier vit dans la région lausannoise, le Tchèque Zdenek Bakala est, lui, établi à Nyon.
McTavish reste au coaching
Sur le plan du jeu, Petr Svoboda, ancien grand défenseur de NHL, va reprendre la direction sportive avec le titre de directeur des opérations hockey. C’est donc lui qui aura la charge de s’occuper des transferts, notamment, et du développement du mouvement junior. Le club vaudois a reporté les annonces à propos des nouveaux joueurs. «Il y a des accords entre la NHL et la ligue suisse, on va les respecter», a expliqué Sacha Weibel.
Le club vaudois a en outre confirmé le Canadien Craig McTavish derrière le banc pour la saison à venir. L’ancien joueur des Oilers avait repris le club en toute fin de saison. Il n’avait pu coacher que deux matches avant que la pandémie n’impose l’arrêt du championnat. «On doit faire évoluer le club, le faire progresser, a lancé Petr Svoboda. Au fil de ma carrière, j’ai noué pas mal de connexions, mais je ne veux pas faire de grandes promesses sur le plan sportif.»
Concernant les activités de divertissement et de spectacles, la situation nage actuellement encore dans le brouillard en raison de la pandémie. Mais de nouvelles têtes devraient reprendre ce département avec l’intention de le développer. Pour l’heure, seul le sport a pu s’exprimer dans la nouvelle enceinte. Et dans une moindre mesure le divertissement lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de la Jeunesse en janvier.