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L'homme soupçonné de terrorisme avait été jugé à Limoges pour provocation contre les forces de l'ordre lors d'une manifestation des gilets jaunes © Radio France - Delphine Marion Boulle

Limoges : l'homme arrêté pour des soupçons de terrorisme était déjà passé devant la justice

L'homme de 36 ans interpellé ce mardi à Limoges pour des soupçons de terrorisme avait déjà fait parler de lui devant la justice. Il avait comparu devant le tribunal correctionnel de Limoges fin 2018 pour des provocations et des appels à la violence lors d'une manifestation des gilets jaunes.

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L'homme de 36 ans soupçonné de terrorisme et interpellé mardi matin à Limoges dans un immeuble du quartier de la cathédrale est toujours entre les mains du parquet national antiterroriste. Ce n'est pas la première fois que cet ancien militaire fait parler de lui puisqu'en 2018 en plein mouvement des gilets jaunes qu'il avait rejoint, il avait proféré des menaces sur les réseaux sociaux, des menaces d'une extrême violence à l'égard des forces de l'ordre. C'est même le ministre de l'intérieur Christophe Castaner qui avait révélé l'affaire. L'homme en question disait alors vouloir dégommer des monuments et tuer la république. Des propos qui lui avaient valu de se retrouver devant le tribunal correctionnel en décembre 2018. 

Son ancienne avocate se souvient d'un homme complètement paumé

Son ancienne avocate du barreau de Limoges se souvient de son client comme d'un homme paumé qui n'avait pas conscience des conséquences de tout ce qu'il écrivait sur les réseaux sociaux. "Je n'avais pas noté chez lui de dangerosité, c'était plus quelqu'un à coté de la plaque , qui ne maîtrisait pas trop sa vie et ce que j'avais trouvé curieux c'est qu'il tombe dans la délinquance à 35 ans mais lorsqu'on le questionnait sur pourquoi il n'aimait pas  les juifs ou les immigrés, je n'avait pas noté de discours construit derrière , c'était plus de l'imbécillité" explique Maitre D son ancienne avocate qui se dit étonnée aujourd'hui de voir qu'il est soupçonné de terrorisme. 

Lors de son procès en décembre 2018 le prévenu n'avait écopé que d'une peine de 5 mois de prison avec sursis et interdiction de posséder une arme illégale pendant 5 ans.