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Découverte – Dieynaba Diallo, championne d’Afrique Kung-Fu wushu: « J’ai hérité cette passion de mes défunts parents »

Elles sont nombreuses les jeunes filles à s’illustrer dans le domaine des arts martiaux. Le podium, les médailles ne sont plus une conte de fée pour elles. Dieynaba Diallo en fait partie. Notre découverte du jour est championne d’Afrique de Kung-fu wushu (art martial moderne).

Leur leitmotiv « repousse tes limites »… Une phrase qui résume leur motivation d’accomplir des choses très jeune. A seulement 22 ans, « Dieyna » comme l’appelle ses proches rêve d’une médaille d’or Olympique. Talentueuse, disciplinée, son quotidien se résume à travailler réaliser son rêve. Elle est sur la bonne voie avec son titre de championne d’Afrique  obtenu lors de la 7e édition des championnats d’Afrique de Kung-fu wushu organisé à Thies (6-8 septembre 2019).

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L’Or son palmarès déjà garni pour une jeune fille qui a commencé la pratique en 2015: quatre (4) fois championne du Sénégal (2015, 2016, 2017 et 2019) dans la catégorie Juniors (-48kg). Elle est championne du tournoi « Reine de Dakar » en 2017, championne de ligue de Dakar en 2019 et championne d’Afrique en 2019 (Seniors -52kg), lors du récent championnat organisé par le Sénégal, à Thiès. En plus de tous ces titres, elle a obtenu sa ceinture « rouge supérieure » en 2020. Dieynaba pratique aussi la boxe chinoise et remporté deux titres à l’occasion d’un festival organisé en 2016 par son club, l’école Shaolin d’Or de Diamniadio.

Elle tire sa motivation de ses défunts parents qui lui ont laissé cet héritage. Les arts martiaux, elle l’a dans le sang. « Je pratique les arts martiaux depuis tout jeune. J’ai hérité cette passion de mes parents. Ma mère pratiquait le judo et mon père était Karatéka. Ils sont mes véritables sources de motivation, malgré le fait que je ne pratique pas la même discipline qu’eux. C’est une fierté de suivre leurs traces ». Une relation brisée par la mort mais qui continue dans les combats. « Avant, il n’y avait pas trop de compétitions comme aujourd’hui. Mes parents voulaient me voir réussir dans les disciplines martiales en devenant championne partout », confesse celle qu’on appelle la « lionne de sa génération », un surnom qu’elle porte fièrement au regard de ses performances.

Pour atteindre ses rêves, la native de Diamniadio compte sur l’appui du chef du département du sport sénégalais, Matar Ba, et toutes les composantes du sport dont le CNOSS. « Au Sénégal, on se bat toujours, mais on bénéficie rarement de l’appui des autorités. J’ambitionne de gagner la médaille olympique pour le Sénégal. Pour y arriver, je compte faire des compétitions internationales et des stages dans les pays occidentaux. Malheureusement, je ne bénéficie plus du soutien de mes parents, car ils sont tous décédés récemment », regrette la « Lionne » qui veut aller jusqu’au bout de ses rêves.

wiwsport.com (Papa Waly Ndao)