Le Donois Guillaume Roncen signe «La vraie vie des Ch…», son premier roman

Rien ne destinait ce salarié d’une entreprise de travaux publics à coucher quelconque histoire sur papier. Et pourtant, Guillaume Roncen, 39 ans, vient de publier son premier roman : La vraie vie des Ch… Le décor de cette « comédie dramatique » ? La ville de Don.

En 2018, il griffonnait quelques lignes sur un bout de papier. Très vite, l’ébauche de Guillaume Roncen finit au fond d’un tiroir… avant qu’il la retrouve un an et quelques idées plus tard. Bien avancé, le trentenaire présente alors les premières pages à son épouse. « Elle a réclamé la suite. Si elle était intéressée, pourquoi pas d’autres ? » Le tout jeune écrivain ne quitte plus sa plume, jusqu’à partir à la chasse à l’éditeur. Et elle n’a pas été longue. Un mois après, il signe un contrat pour publier La vraie vie des Ch…

Un joli coup pour ce papa de deux enfants, que rien ne destinait à une carrière littéraire. Ni son métier dans une entreprise de travaux publics ni même une passion pour la lecture. Seule une poignée d’ouvrages historiques et témoignages garnissent sa bibliothèque. Rien non, mais Guillaume Roncen s’est nourri de faits réels pour composer ce livre. Pas d’autobiographie ici, mais bien de la fiction. Et avec ça, la furieuse envie d’aller au bout du projet. « L’idée n’est pas de gagner de l’argent. J’avais le plan en tête alors il fallait poursuivre. L’histoire est accessible, j’ai écrit ce que j’aurais voulu lire, en tant que lecteur. » De leur naissance en Chine jusqu’à la traversée du monde, Haq et Alyasar sont liées. Bien malgré lui, le duo s’installe dans le Nord de la France, après une vie rythmée par les voyages. La promesse de jours heureux ? Pas sûr.

Latitudes nordistes

La vraie vie des Ch…, c’est aussi une immersion au cœur de Don, ville de l’auteur depuis 2012. Car c’est bien dans le village de 1 300 âmes que les deux femmes se retirent. Au fil des pages, la bourgade devient le théâtre de leurs nouvelles péripéties. Teinté de romance, parfois de suspense, l’ouvrage est à la croisée des genres : « Si c’était un film, ce serait une comédie dramatique », illustre le Donois. Et le texte se dévore très vite, avec ses 113 pages. Reste le titre. Une énigme, même si l’on devine, un peu, la référence. Mais impossible d’en savoir plus. « Tout le monde veut la connaître, sourit l’auteur. Mais pour ça, il suffit de lire le livre. »

« La vraie vie des Ch… », éditions Encre Rouge. 15 € (format broché), 113 pages. Disponible à la Ruche aux livres de Wavrin et sur toutes les plateformes (Fnac, Furet du Nord, Cultura, etc.).

Possibilité de commandes sur la page Facebook de l’auteur.