Défense des droits de l’homme: Angélique Kidjo en concert ce jeudi

La diva de la musique internationale et militante des droits de l’homme, Angélique Kidjo, sera en concert, ce jeudi 28 mai 2020, en France. Organisé par Amnesty Internationale France, ce concert entre dans le cadre de la lutte contre les violations des droits de l’homme.

Panafricaniste et militante des droits de l’homme, la star internationale, lauréate de quatre Grammy Awards, Angélique Kidjo, qui fait le tour de la planète avec d’autres artistes pour la promotion des droits humains, organise avec Amnesty internationale France un concert, qui aura lieu ce jeudi à 19h UTC  sur les réseaux sociaux.

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Au cours de ce concert, la star de la musique internationale racontera une histoire, une histoire de violation des droits de l’homme, dont la victime est, de surcroît, une femme, indique les organisateurs des « concerts live » dédiés à la protection des droits de l’homme.

Il s’agit précisément de l’histoire touchante de Nasrin Sotoudeh, iranienne, avocate et défenseur de la veuve et de l’orphelin, mais qui se trouve être condamnée à 38 ans de prison. A travers un lien Facebook, les internautes, de par le monde, pourront suivre ce concert.

Les droits de l’homme en net recul à travers le monde

Le 10 décembre 2018, la déclaration universelle des droits de l’homme a eu 70 ans. Un moment de bilan, qui se révèle en demi-teinte, si l’on s’en tient aux observations sur le terrain.

En effet, à travers le monde, le droit de l’homme est en net recul. Dans les pays africains et islamophobes, la situation semble plus préoccupante. Ce qui fait dire à beaucoup qu’il y a une véritable démission collective face aux dictateurs, autocrates ou démagogues populistes ou nationalistes de tous horizons.

Selon David Kennedy, la protection des droits est arrivée à expiration à la fin du 20ème siècle. « Je ne suis pas le premier à remarquer que les droits de l’homme étaient un projet de la fin du 20e siècle et qu’il est aujourd’hui, dans un certain sens, terminé”, avait-il affirmé. Mais peut-on parler de la fin des droits de l’homme, tant que l’humanité existera? Le problème mérite réflexion et l’existence des textes actuels ne semble plus être la solution.