Saint-Georges veut prolonger le feu vert en montant la 127e Rue
La Ville de Saint-Georges veut modifier la lumière située à l’intersection de la 127e Rue et du boulevard Lacroix.
Une demande a été faite en ce sens lors de la séance du conseil de ville du 25 mai. Le directeur général, Claude Poulin, a justifié cette demande en expliquant qu’un plus grand nombre de parents vont porter et chercher leurs enfants à l’école l’Aquarelle et que cette façon de faire risque de perdurer.
Les membres du conseil souhaitent donc que la lumière verte soit prolongée pour les automobilistes qui montent la 127e Rue. «Le but est que les enfants puissent débarquer en sécurité, mais sans bloquer la circulation», indique le directeur général adjoint, Jean McCollough
Point sur la COVID-19
Avant la séance, le maire de Saint-Georges a tenu à souligner le fait qu’aucun cas de COVID-19 n’a été déclaré sur le territoire de la MRC Beauce-Sartigan depuis plus d’une semaine. «Bravo à tous ceux et celles qui respectent les consignes», souligne-t-il.
Il demande aux citoyens de continuer leurs efforts pour éviter la propagation du virus. «On le voit ailleurs, il peut y avoir une éclosion dans un bâtiment ou une entreprise et ensuite, le virus se propage rapidement», mentionne M. Morin en encourageant la population à passer un test de dépistage dès l’apparition du moindre symptôme.
Par ailleurs, M. Morin a parlé des modules de jeux dans les parcs qui avaient été enveloppés au début du confinement. Il déplore le fait que certaines personnes aient arraché ces enveloppes protectrices. «Je peux comprendre, car il n’y a pas de cas déclarés, mais il peut y avoir des cas asymptomatiques. Si nous avons enveloppé les jeux, c’est pour protéger nos enfants. Nous aussi, nous avons hâte de les enlever. Dès que nous aurons la consigne du gouvernement, nous les enlèverons», déclare-t-il.
M. Morin a aussi abordé le cas du parc canin, qui est toujours fermé. «Il y a des réparations et des préparations à faire», indique-t-il en déplorant que trois cadenas ont été coupés au cours des dernières semaines.
«On demande la coopération de tout le monde, le parc va ouvrir très bientôt. Aussitôt que nous aurons terminé de le remettre à neuf», assure-t-il.
Services d’égout sanitaire dans les 77e et 78e Rues
Les élus ont adopté une résolution qui engage la Ville à respecter le cadre financier prévu par le Programme d’infrastructures municipales d’eau (PRIMEAU) concernant le projet d’installation d’égouts sanitaires dans les 77e et 78e Rues et le prolongement du réseau d’aqueduc sur une partie de la 78e Rue.
Cet engagement était nécessaire pour obtenir une subvention de ce programme du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation.
Consultations publiques à distance
Finalement, Saint-Georges a aussi approuvé la tenue de consultations pour quatre différents projets. Celles-ci ont dû être suspendues au début de la pandémie avant d’être de nouveau autorisées à distance le 7 mai.
En temps normal, une consultation publique a lieu dans la salle du conseil. Les citoyens pouvaient alors donner leur opinion quant au projet en question. «La consultation doit se faire par écrit. Les gens doivent m’écrire soit par la poste ou par courriel et je ferai un rapport au conseil sur ce que j’ai reçu», explique M. McCollough. La Ville peut ensuite modifier le projet en question selon ce qui a été mentionné dans les commentaires.
La dernière étape avant qu’un projet ne soit accepté est celle des requêtes. «Contrairement aux consultations publiques, les requêtes lient le conseil de ville, ce qui veut dire que le projet ne peut pas aller de l’avant si un certain nombre de signataires est atteint», détaille le directeur général adjoint.
Dans un tel scénario, la ville doit plutôt procéder à l’ouverture de registre. En raison de la COVID-19, cette étape se fait également par écrit ou par courriel. Advenant un nombre d’opposants suffisant, la ville a deux options, soit d’arrêter le projet ou d’aller en référendum.
Les procédures peuvent varier quelque peu d’un projet à l’autre. Les détails seront précisés à chaque fois dans des avis publics. Ceux-ci sont publiés sur le site Internet de Saint-Georges, de même que dans les pages de l’Éclaireur Progrès.