Craintes de nouvelles économies chez ING Belgique: «Des licenciements ne sont pas à l’ordre du jour»

La crainte syndicale est que la crise du coronavirus ne pousse ING Belgique à épargner davantage encore. La banque indique que «des licenciements ne sont pas à l’ordre du jour».

Le syndicat socialiste craint que la crise du coronavirus ne pousse ING Belgique à tailler à nouveau dans ses coûts et à mener une nouvelle restructuration, écrit ce mercredi De Tijd. Dans une réaction, la banque indique toutefois que «des licenciements ne sont pas à l’ordre du jour».

Le syndicat compte profiter du prochain conseil d’entreprise, prévu le 18 juin, pour demander à la direction ce qu’elle compte faire, indique-t-il dans un mail à ses membres.

ING Belgique avait annoncé en 2016 une importante restructuration. D’ici 2021, un emploi sur trois devrait être supprimé et le réseau d’agence réduit de moitié.

La crainte syndicale est que la crise du coronavirus ne pousse la banque à épargner davantage encore. Du côté du syndicat chrétien, on partage cette crainte.

ING Belgique indique dans une réaction que des licenciements ne sont pas à l’ordre du jour et que la banque analyse, comme toute autre entreprise, les conséquences de la crise. «Nous comprenons que la crise du coronavirus suscite ça et là de l’inquiétude parmi notre personnel et nous prenons ces signaux au sérieux. Des licenciements ne sont pas à l’ordre du jour. Comme chaque entreprise, nous examinons l’impact de la crise sur nos business models et quelles mesures nous devons prendre le cas échéant. Nous ne souhaitons pas, pour le surplus, faire de déclarations spéculatives sur l’avenir», a réagi une porte-parole de la banque.