Municipales à Lille: Marc-Philippe Daubresse ne fusionnera pas
Le sénateur Les Républicains, éliminé au soir du 15 mars, devrait appeler ses 3 274 électeurs du premier tour à voter blanc le 28 juin. Il attend la fin de la semaine pour confirmer n’avoir trouvé aucun terrain d’entente avec les candidats du second tour.
by Publié le« Une alliance avec la droite serait contre-nature »
« J’avais réuni mes troupes. » Dans le respect des gestes barrières, promet Marc-Philippe Daubresse. « Si les élections s’étaient tenues en septembre/octobre, nous nous serions représentés. Thierry Pauchet avait accepté (l’intéressé confirme). Valérie Petit réfléchissait (la députée de la 9e circonscription a rejoint le groupe Agir Ensemble à l’Assemblée nationale). » Ils auraient tout autant pu discuter sur le sexe des anges : jusqu’à nouvel ordre, c’est la date du 28 juin qui est maintenue pour le second tour du scrutin municipal.
« Nous n’avons pris contact avec personne », témoigne le candidat, crédité de 8,25 % au soir du 15 mars. Dans l’autre sens, personne n’a appelé pour séduire les 3 274 électeurs qui ont voté pour la liste Tous pour les Lillois. « J’attends la fin de semaine. » Quelques heures qui ne devraient pas faire évoluer les grands principes. Stéphane Baly ? « Une partie de notre programme est compatible. Mais sur les questions de sécurité, nous ne le sommes pas du tout. » Martine Aubry ? « Nous avons beaucoup de respect pour la personne, mais elle défend des choix politiques qui ne sont pas les nôtres. » Violette Spillebout ? « Elle passe son temps à dire qu’il faut un nouveau souffle à Lille et que c’est non à une alliance avec Daubresse. » Son colistier Thierry Pauchet promet, à ce propos, qu’il y aura un temps pour les explications : « Mme Spillebout estime qu’une alliance avec la droite serait contre-nature. Elle trompe une partie de ses électeurs. On se chargera de le rappeler ». Un Thierry Pauchet qui, ça demande évidemment à être confirmé, n’exclut pas de voter Aubry au second tour de ces élections municipales. Croquignolet pour un ancien président de groupe d’opposition.