5G : 500 militants écologistes portent plainte contre Orange, Bouygues SFR et Free
La 5G aura-t-elle son procès ? 500 militants écologistes poursuivent Orange, Bouygues, SFR et Free. Ils exigent qu’une expertise judiciaire soit menée autour des risques supposés de la technologie sur la santé et l’environnement et que le « principe de précaution » soit appliqué.
Un collectif de 500 militants écologistes du mouvement Jeunes ambassadeurs pour le climat, mais aussi des personnalités comme Alma Higelin, Liza Azuelos et Hermine de Clermont-Tonnerre assignent les quatre opérateurs (Orange, Bouygues, SFR et Free) en justice autour de la 5G.
5G : faire appliquer le « principe de précaution »
Les militants du mouvement fondé par Côme Girschig se fondent sur un pré-rapport de l’ANSES dont nous vous parlions fin 2019. Le document concluait que les données manquent pour affirmer que la 5G n’est pas dangereuse pour la santé. Ils avancent également l’argument qu’en raison du nombre d’accru d’antennes, le réseau consommera davantage d’énergie, ce qui aura un impact sur l’environnement.
Ils expliquent : « par leurs expérimentations et leurs candidatures, les opérateurs exposent la population à un risque à venir, qui n’est actuellement pas certain, mais ne peut être exclu. Si ce risque se réalise, alors la responsabilité civile des opérateurs pourra être engagée. Leur faute aura consisté à avoir méconnu le principe de précaution« .
Et de souligner que :« le principe de précaution s’impose lorsque les risques pour la santé ou l’environnement ne sont pas certains, mais simplement probables, ou en tous cas non exclus ». Du coup, en plus de l’application du principe de précaution, ils demandent qu’une expertise judiciaire soit menée pour mettre en lumière de manière impartiale l’impact de la 5G.
Pour autant, leur action a-t-elle la moindre chance de déboucher sur une issue qui leur soit favorable ? On peut en douter. D’abord parce qu’un recours en référé des associations Agir pour l’Environnement et Priartem contre l’attribution des fréquences 5G a été rejeté (bien qu’un avis sera rendu sur le fond cet été).
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L’autre problème, c’est que les plaignants ignorent les mesures et données rassurantes qui ont été depuis collectées par l’ANFR et qui permettent mieux de se rendre compte de l’impact insignifiant de cette technologie, en tout cas sur le volet santé. Après tout, le document de l’ANSES n’était qu’un rapport préliminaire, et non un rapport définitif.
Source : Capital