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Muriel Pénicaud
© Sipa Press

Le plan du ministère du Travail pour aider les entreprises et sortir du chômage partiel

Le gouvernement pourrait s’inspirer des propositions des syndicats de la métallurgie qui ont suggéré que l’Etat et l’Unédic prennent en charge 40% des salaires contre l’engagement de l’employeur de conserver les salariés.

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Selon le quotidien Les Echos, le ministère du Travail planche actuellement sur un plan pour épauler les entreprises qui sont confrontées à une baisse durable de leur production. Il s’agirait d’apporter à ces sociétés une aide publique mais sous conditions : l’employeur doit s’engager à maintenir les effectifs et à transformer son modèle économique. Ce dispositif pourrait prendre le relais du mécanisme de chômage partiel, mis en place par l’Etat pour amortir le choc de la crise économique liée au coronavirus. Le but du ministère serait, in fine, d’éviter le plus possible les licenciements, notamment dans les secteurs les plus endommagés comme l’aéronautique.

Projet de loi. Ce nouveau dispositif sera esquissé par un amendement, qui indique « la création d’un dispositif alternatif à l’activité partielle permettant d’accompagner les entreprises connaissant une baisse durable d’activité, en contrepartie d’engagements notamment en matière de maintien dans l’emploi », selon Les Echos. Il sera ajouté au projet de loi d’urgence qui sera débattu en accéléré au Parlement.

Le ministère du Travail va-t-il s’inspirer des propositions des syndicats de la métallurgie, qui suggèrent que l’Etat et l’Unédic prennent en charge jusqu’à 40% des salaires en échange d’engagement de la part de l’employeur ? Les Echos rappellent que ces propositions ont été saluées par le chef de l’Etat lui-même mardi 26 mai lors de la présentation du plan de sauvetage à l’industrie automobile. Emmanuel Macron a même demandé à ses ministres de travailler sur la base du modèle proposé.